Le projet minier (nickel et cobalt) d’Ambatovy, lancé en 2009 et son usine du traitement de minerais implantée dans l’Est de Madagascar avec des actionnaires canadien, coréen et japonais, connaît d’importantes difficultés.
Dans le sillage d’une diminution de la demande du marché, l’entreprise canadienne actionnaire principal, Sherritt international, a décidé dernièrement de mettre près de 12% du personnel en chômage technique. 1.100 ouvriers sont ainsi concernés sur les quelque 9.000 employés qui travaillent à la mine et à l’usine de transformation.
Avec une production annuelle qui devait atteindre 60.000 tonnes de nickel raffiné, Madagascar voulait jouer dans la cour des grands et faire même partie du Top 10 des premiers pays exportateurs aux côtés notamment de la Chine, du Japon, de la Russie, du Canada et de l’Australie.
Mais entre temps, le prix du nickel n’a cessé de chuter sur les cours mondiaux. En 2007, le prix du nickel se vendait à 52.000 dollars la tonne alors qu’aujourd’hui il avoisine les 13.000 dollars.