Les forces spéciales malgaches piétinent sur le terrain, pour déloger de sa cachette du district de Betroka, dans le sud de Madagascar, Remenabila, chef historique des voleurs de zébus relate [lexpressmada.com]urlblank:http://lexpressmada.com .
[Une grande offensive militaire menée par des troupes d’élite avait été annoncée, il y a quelques jours]urlblank:http://www.zinfos974.com/Madagascar-L-ennemi-public-n-1-encercle-par-les-forces-speciales_a47482.html . L’assaut contre les voleurs de zébus qui terrorisent depuis des années les villageois, semblait imminent. Pourtant, le chef mafieux, Remenabila court toujours, malgré un déploiement massif de militaires qui le traquent sans relâche dans son fief.
[Le président de transition, Andry Rajoelina, a mis un point d’honneur, à éradiquer l’insécurité galopante dans le sud malgache, suite aux vols avec violence perpétrés par les voleurs de zébus]urlblank:http://www.zinfos974.com/Madagascar-A-Rajoelina-envoie-des-forces-speciales-pour-traquer-les-voleurs-de-betail_a47063.html .
Une traque de longue haleine
Remenabila repéré à l’intérieur de quatre villages nichés profondément au coeur d’une brousse inhospitalière, se terre avec une poignée de fidèles puissamment armés à ses côtés. Parés à en découdre, les hommes de main de Remenabila sont prêts à mourir, pour sauver leur chef.
Sans soutien aérien possible, les forces d’élite doivent pénétrer à pied pour encercler l’ennemi public n°1 dans son camp naturel retranché, et avancer, mètre par mètre à découvert, dans une zone hostile.
Une traque de longue haleine se profile à l’horizon pour capturer Remenabila. La hantise des stratèges militaires est que les forces spéciales tombent dans un guet-apens sanglant, se terminant au corps à corps. La décision de lancer le coup de grâce final est toujours en discussion en haut lieu.
Le vol de zébu trouve son origine dans les vieilles traditions de Madagascar. Marque de virilité avant le mariage, les mafias locales l’ont détourné de son origine ancestrale. Des bandes organisées criminelles pillent les troupeaux de zébus des villageois, les armes au poing, pour faire perdurer un trafic très rentable financièrement, en direction de Tananarive.