
Le candidat de la mouvance Ravalomanana, Jean-Louis Robinson, battu au deuxième tour de la présidentielle malgache du 20 décembre dernier par le candidat Hery Rajaonarimampianina qui avait les faveurs du régime sortant de la Transition dirigé par Andry Rajoelina, dénonce un scrutin entaché de fraudes massives.
Et malgré la proclamation officielle des résultats définitifs par la Cour électorale spéciale (CES) vendredi dernier qui ont désigné Hery Rajaonarimampianina comme premier Président de la Quatrième République de Madagascar, Jean-Louis Robinson veut déposer une plainte estimant que les droits de l'Homme ont été bafoués lors de cette présidentielle. Il demande à la communauté internationale un nouveau décompte des bulletins.
"Toutes les preuves que nous avons apportées n’ont pas été examinées. Le vrai choix du peuple a été bafoué, et nous allons exploiter la moindre possibilité et toutes les voies légales possibles pour faire éclater la vérité... S’il faut former une nouvelle CES et remettre en cause les résultats, il faudra le faire. La communauté internationale a pu faire changer la première CES, elle devrait pouvoir en faire autant pour la deuxième", souligne Jean-Louis Robinson.
Ce dernier précise également qu'une remise en cause de l'élection du nouveau président de la République, Hery Rajaonarimampianina par des manifestations de rue de ses partisans, "n'est pas pour l'instant à l'ordre du jour", comme le rapporte le journal L'Express de Madagascar.
Indian Ocean Times
Et malgré la proclamation officielle des résultats définitifs par la Cour électorale spéciale (CES) vendredi dernier qui ont désigné Hery Rajaonarimampianina comme premier Président de la Quatrième République de Madagascar, Jean-Louis Robinson veut déposer une plainte estimant que les droits de l'Homme ont été bafoués lors de cette présidentielle. Il demande à la communauté internationale un nouveau décompte des bulletins.
"Toutes les preuves que nous avons apportées n’ont pas été examinées. Le vrai choix du peuple a été bafoué, et nous allons exploiter la moindre possibilité et toutes les voies légales possibles pour faire éclater la vérité... S’il faut former une nouvelle CES et remettre en cause les résultats, il faudra le faire. La communauté internationale a pu faire changer la première CES, elle devrait pouvoir en faire autant pour la deuxième", souligne Jean-Louis Robinson.
Ce dernier précise également qu'une remise en cause de l'élection du nouveau président de la République, Hery Rajaonarimampianina par des manifestations de rue de ses partisans, "n'est pas pour l'instant à l'ordre du jour", comme le rapporte le journal L'Express de Madagascar.
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