Le nouveau président malgache, Hery Rajaonarimampianina, à son retour d’Addis-Abeba en Ethopie où il a participé au 22e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine, a fait part ce week-end de son intention de mettre en place une politique de « réconciliation nationale » dans la Grande île en tendant la main à l’opposition après cinq années de luttes intestines au sommet de l’Etat.
« Comme je l’ai toujours souligné, la réconciliation est très importante. Vous le verrez avec l’établissement du gouvernement, mais aussi dans tout ce que nous allons entreprendre », a souligné Hery Rajaonarimampianina, dans les colonnes des Nouvelles de Madagascar.
« La réconciliation ne restera pas au stade de l’organisation du gouvernement. Il s’agit de la réconciliation nationale et elle englobe divers champs… Il y a eu des séquelles aussi bien sur le plan politique, social qu’économique, laissées par l’histoire du pays auxquelles remédier. A l’instar de la mise en place de la décentralisation effective pour qu’il n’y ait plus de laissés pour compte », a affirmé le nouveau locataire d’Ambohitsirohitra et qui a insisté notamment sur sa volonté de réinstaurer l’État de droit à Madagascar.
Pour rappel, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a réintégré Madagascar en tant que membre de l’organisation, après avoir levé sa suspension actée en mars 2009 suite à la prise de pouvoir d’Andry Rajoelina et l’exil du président déchu Marc Ravalomanana en Afrique en Sud.
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