A Madagascar, cinq décès de peste pulmonaire survenus entre le 28 août et le 11 septembre ont été confirmés par le ministère de la Santé, rapporte RFI.
L’un de ces décès a eu lieu dans la capitale et au moins un autre à Toamasina où cette information crée une véritable psychose. Raison pour laquelle sûrement les autorités sanitaires évitent de préciser le nombre réel des victimes..
Le ministère appelle la population à la vigilance face à prolifération de rats et la pullulation des puces, et recommande l’assainissement du milieu et la lutte contre les feux de brousse. Il est aussi recommandé à la population malgache d’être vigilante en cas de signes cliniques, comme des fortes fièvres, l’apparition de bubons douloureux, une forte toux, des douleurs thoraciques ou des crachats sanguinolents.
L’automédication est déconseillée, et le ministère invite la population de se rendre dans les centres de santé de base, où toutes les personnes ayant été en contact avec les malades peuvent être soignées gratuitement.
À ce jour, 22 cas suspects ont été traités et sont actuellement en bonne santé, souligne RFI.
La peste pulmonaire est une forme de peste qui est plus rare que la peste bubonique, mais nettement plus mortelle. Elle survient lorsque le bacille atteint les poumons. Il s’agit d’une forme de peste extrêmement contagieuse et dangereuse. Elle se transmet par des gouttes de salive et les victimes non traitées décèdent dans les 12 heures qui suivent.