
Le régime de transition a frappé un grand coup en annonçant des hausses de traitement des fonctionnaires malgré la conjoncture délicate. Andry Rajoelina, président de la Haute Autorité de Transition, a annoncé une augmentation de 10% des salaires des fonctionnaires. La hausse s'élève à 25% pour ceux qui touchent le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).
Ce panel de mesures a été annoncé à l'occasion de la traditionnelle cérémonie de présentation des voeux des corps constitués à Iavoloha (centre du pays). "Cette mesure concerne uniquement le secteur public", s'est empressé de préciser Hery Rajaonarimampianina, ministre des Finances et du budget cité par l’Express Madagascar. "Comme toutes les précédentes hausses décidées en début d'année, elle ne sera effective qu'au mois de février",a-t-il poursuivi.
Un cadeau qui pourrait déstabiliser les strates salariales du public et… du privé
Par ailleurs, l'application des 25% sur le salaire minimum soulève déjà quelques interrogations. Du point de vue purement technique, l'opération risque d'être difficile par rapport au mode de calcul du salaire des fonctionnaires. Toucher au salaire minimum devrait logiquement avoir un effet cascade sur les autres niveaux de traitement.
Prudent, le ministre a précisé qu'il faudra encore réfléchir sur les modalités pratiques. "La décision vient d'être officialisée. Nous allons maintenant nous pencher sur les modalités pratiques", a-t-il déclaré.
Des mesures touchant le secteur public qui pourraient déstabiliser le secteur privé. Une telle augmentation dans le secteur public pourrait influencer les employés des sociétés privées dans les négociations salariales.
Pas de légitimité internationale mais un appel aux investisseurs étrangers
Le régime d’Andry Rajoelina a par ailleurs annoncé l'organisation d'un forum international des investisseurs dans le secteur du tourisme. Il s'agit d'un appel aux investissements étrangers dans tous les secteurs touchant le tourisme comme le transport, l'hôtellerie ou la restauration. Selon le ministre du Tourisme, Irène Andréas, le rendez-vous devrait avoir lieu d'ici un à deux mois.
Ce panel de mesures a été annoncé à l'occasion de la traditionnelle cérémonie de présentation des voeux des corps constitués à Iavoloha (centre du pays). "Cette mesure concerne uniquement le secteur public", s'est empressé de préciser Hery Rajaonarimampianina, ministre des Finances et du budget cité par l’Express Madagascar. "Comme toutes les précédentes hausses décidées en début d'année, elle ne sera effective qu'au mois de février",a-t-il poursuivi.
Un cadeau qui pourrait déstabiliser les strates salariales du public et… du privé
Par ailleurs, l'application des 25% sur le salaire minimum soulève déjà quelques interrogations. Du point de vue purement technique, l'opération risque d'être difficile par rapport au mode de calcul du salaire des fonctionnaires. Toucher au salaire minimum devrait logiquement avoir un effet cascade sur les autres niveaux de traitement.
Prudent, le ministre a précisé qu'il faudra encore réfléchir sur les modalités pratiques. "La décision vient d'être officialisée. Nous allons maintenant nous pencher sur les modalités pratiques", a-t-il déclaré.
Des mesures touchant le secteur public qui pourraient déstabiliser le secteur privé. Une telle augmentation dans le secteur public pourrait influencer les employés des sociétés privées dans les négociations salariales.
Pas de légitimité internationale mais un appel aux investisseurs étrangers
Le régime d’Andry Rajoelina a par ailleurs annoncé l'organisation d'un forum international des investisseurs dans le secteur du tourisme. Il s'agit d'un appel aux investissements étrangers dans tous les secteurs touchant le tourisme comme le transport, l'hôtellerie ou la restauration. Selon le ministre du Tourisme, Irène Andréas, le rendez-vous devrait avoir lieu d'ici un à deux mois.