Emmanuel Macron a atterri à La Réunion à 16H45 et parmi ses premiers mots livrés à l’attention des Réunionnais, retenons notamment cette première déclaration de guerre sur l’épineux dossier de la vie chère.
« Concernant la vie chère, il n’y a pas de recette miracle. J’y reviendrai à plusieurs reprises. J’ai demandé à ce que l’Autorité de la concurrence revienne dans quelques semaines. Nous serons intraitables. Si la vie est chère, c’est parce qu’on n’a pas suffisamment développé la production locale et parce qu’il y en a quelques-uns, en quelque sorte, qui ont pris tout pour eux. Ne nous mentons pas! Et donc qu’il s‘agisse des transports, du BTP, de l’agroalimentaire ou de la distribution, je veux que nous redoublions d’efforts pour lutter contre ce fléau. Et c’est nous qui réengageons la force publique d’Etat car je sais que c’est attendu par nos concitoyens », a-t-il déclaré, précédant une autre mise au point avant de prendre la route.
« La vie chère ça ne se fera pas du jour au lendemain. Les prix ne sont pas réglementés. Ce n’est pas au gouvernement qu’il revient de réguler les prix. Ce que l’on va faire c’est créer plus de concurrence et sanctionner ceux qui ne jouent pas le jeu de la concurrence. Il y a des gens qui créent de la rareté pour augmenter les prix donc il faut que l’on puisse apporter des réponses concrètes. Il faut essayer de faire que les prix ne soient pas montés artificiellement », a-t-il ajouté avant ses annonces plus détaillées dès jeudi matin en préfecture à l’occasion de la séquence de présentation des travaux de l’Observatoire des prix, des marges et des revenus.
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