Les journaux, Zinfos le premier, ont mis l'accent sur deux réserves contenues dans les conclusions du commissaire enquêteur sur la MCUR, portant sur la nécessaire exclusion d'une parcelle de terrain de l'assiette du projet et sur l'intégration du bâtiment dans le paysage.
Une troisième réserve, sans doute la plus importante, est passée inaperçue et concerne le volet financier du problème. Pour résumer, le commissaire enquêteur reproche à la Région d'avoir demandé aux Réunionnais de se prononcer sur un projet annoncé pour un coût d'environ 60 millions d'euros, alors que quelques semaines plus tard, l'assemblée régionale reconnaissait officiellement que ce montant serait en fait de 80 millions d'euros.
D'où la question: Est-ce que les Réunionnais ont eu tous les éléments pour se prononcer en toute connaissance de cause, comme la loi l'exige?
La réponse a cette question n'est pas sans conséquences, et elle a l'avantage de redonner "la main" au Préfet et à l'Etat dans le bras de fer qui les oppose au président de la Région.
Il suffirait en effet que le Préfet considère cette réserve comme un point essentiel du dossier pour qu'il puisse retoquer le projet de MCUR en refusant de déclarer le projet d'utilité publique... Sachant que la loi lui donne un délai d'un an pour prendre sa décision...
Mais a t-il intérêt à le faire? Sachant à quel point Paul Vergès tient à son projet de MCUR, n'a t-il pas plutôt intérêt à négocier la paix sociale avec le président de la Région? Un accord sur la MCUR et sur le financement de la route du Littoral en échange d'une attitude conciliatrice de la Région et du Cospar dans les négociations en cours...
Les observateurs avisés pourront pronostiquer la décision future du Préfet sur le dossier de la MCUR à travers l'attitude qu'adoptera le Cospar dans les jours à venir...
Une troisième réserve, sans doute la plus importante, est passée inaperçue et concerne le volet financier du problème. Pour résumer, le commissaire enquêteur reproche à la Région d'avoir demandé aux Réunionnais de se prononcer sur un projet annoncé pour un coût d'environ 60 millions d'euros, alors que quelques semaines plus tard, l'assemblée régionale reconnaissait officiellement que ce montant serait en fait de 80 millions d'euros.
D'où la question: Est-ce que les Réunionnais ont eu tous les éléments pour se prononcer en toute connaissance de cause, comme la loi l'exige?
La réponse a cette question n'est pas sans conséquences, et elle a l'avantage de redonner "la main" au Préfet et à l'Etat dans le bras de fer qui les oppose au président de la Région.
Il suffirait en effet que le Préfet considère cette réserve comme un point essentiel du dossier pour qu'il puisse retoquer le projet de MCUR en refusant de déclarer le projet d'utilité publique... Sachant que la loi lui donne un délai d'un an pour prendre sa décision...
Mais a t-il intérêt à le faire? Sachant à quel point Paul Vergès tient à son projet de MCUR, n'a t-il pas plutôt intérêt à négocier la paix sociale avec le président de la Région? Un accord sur la MCUR et sur le financement de la route du Littoral en échange d'une attitude conciliatrice de la Région et du Cospar dans les négociations en cours...
Les observateurs avisés pourront pronostiquer la décision future du Préfet sur le dossier de la MCUR à travers l'attitude qu'adoptera le Cospar dans les jours à venir...