

Marie-Luce Penchard recevait René Ricol, commissaire général à l’investissement, afin de procéder à l’état des lieux des projets Outre-mer susceptibles d’entrer dans le cadre des investissements d’avenir et sa deuxième vague de financement.
Pour rappel, le programme "Investissements d’avenir" a été mis en place à la suite de la crise financière de 2008. A cet effet, l’Etat avait choisi la voie d’une relance économique avec 35 milliards d’euros mobilisés au titre du Grand emprunt national. Seule condition, les projets doivent s’inscrire dans une logique d’innovation et de retour économique démultiplié, ceci pour favoriser un reprise de la croissance.
Marie-Luce Penchard a souligné "qu’il était très important de bien communiquer en Outre-mer sur le sujet, pour que les porteurs de projets, publics ou privés, se sentent pleinement concernés par la dynamique des investissements d’avenir".
René Ricol : "Le programme concerne également les ultra-marins"
"L’Outre-mer recèle d’atouts importants à faire valoir, par exemple dans le domaine des énergies renouvelables", a-t-elle affirmé. "Lors de mes déplacements, j’ai eu l’occasion de rencontrer des dizaines de PME innovantes, qui se battent pour trouver des marchés et dépasser les contraintes de l’insularité et de l’éloignement. Le programme des investissements d’avenir, qui favorise justement l’innovation économique et sociale, peut apporter un appui précieux à ces démarches".
René Ricol a indiqué qu’il n’y avait pas d’approche territorialisée des investissements d’avenir mais que les porteurs de projets ultra-marins avaient toute leur place et toute leur légitimité dans le processus en cours.
Marie-Luce Penchard et René Ricol ont convenu de refaire un point ensemble régulièrement pour s’assurer de la bonne association de l’Outre-mer à ce dispositif important "pour gagner la bataille de la croissance, de la compétitivité et de l’emploi".