Avec un coût de près de 38 millions d’euros, le nouveau terminal céréalier permet désormais à la filière agro-alimentaire de multiplier sa capacité de stockage de céréales par deux. Une opération rendue possible est financée par l’Union européenne (Feder) et la société Terminal céréalier de Port Réunion.
La CCIR (Chambre de commerce et d’industrie de la Réunion), à l’origine de l’idée de l’édification de ce nouveau terminal au Port Est, exploite le terminal en tant que locataire de la structure en se rémunérant sur les redevances perçues par les céréaliers.
Ce matin, la ministre de l’Outre-mer, Marie-Luce Penchard, a officiellement inauguré le terminal céréalier en présence du préfet de la Réunion, Michel Lalande, et du président de la CCIR, Ibrahim Patel, ainsi que de nombreux représentants de la filière agricole et industrielle.
Le terminal céréalier était un outil indispensable en raison de la vétusté de l’ancien silo du Port Ouest, dont la capacité, 35.000 tonnes, ne permettait pas de répondre au déchargement d’une grande partie des cargaisons, portant préjudice à la filière élevage à la Réunion. Désormais, le terminal céréalier permet le stockage de 60.000 tonnes de céréales au rythme d’un déchargement maximum de 700 tonnes/heure.