
Ni cyclone, ni forte pluie, le lycée Vue Belle situé dans les hauts de Saint-Paul a ses grilles fermées depuis jeudi dernier et l'appel à la grève nationale. Depuis, la situation reste paralysée alors que les autres lycées de l'île semblent faire fi des suppressions de postes envisagées par le gouvernement.
Des parents qui se mobilisent
Il faut dire que le lycée de Saint-Paul sera le plus touché avec 11 postes, l'équivalent de "12 postes et demi en réalité" avance même un professeur. En tout, sur l'île, ce sont 162 postes qui devraient passer à la trappe.
"Nous aurons un supplément de 232 heures à effectuer", précise Pascal Grandchamp, professeur de vente, qui est en première ligne. "Rien que dans la vente, nous aurons 86 heures supplémentaires à faire, ce qui sera effectué par des professeurs d'économie notamment".
Sur place, des parents d'élèves gagnent timidement le lycée? Amina Ibrahim et Lucia Langlet sont de cela. "Je fais partie de la PEEP. Je suis déjà venue samedi mais ce matin j'ai décidé de quitter mon travail pour apporter mon soutien".

Les professeurs s'indignent eux des perspectives qui se trament au plus haut niveau. "Les messages envoyés par notre ministre sont contradictoires. Certains nous font ressortir qu'il y aura des créations de postes alors que l'on voit bien que nous sommes en train d'en perdre. C'est une certaine vision d'une école non privatisée que l'on souhaite garder", dit-il.
Les classes investies par les parents et les professeurs
En ce moment même et depuis plus d'une heure, l'ensemble des bonnes volontés, qu'elles soient enseignantes, administratives ou de parents d'élèves, occupent les salles en temps normal dévolues à la marmaille. Ces groupes de travail sont scindés en trois. Le premier s'attache à rassembler les revendications ainsi que des propositions. Le second tente de coordonner toutes les fonctions publiques pour trouver des points de similitude entre elles. Enfin, le dernier espère mobiliser les collectivités territoriales de l'île et notamment le Conseil régional qui a la charge de la construction des lycées.
De ces conciliabules ressortiront un ensemble d'annonces qui seront délivrées cet après-midi en conseil municipal de Saint-Paul où tous les représentants seront présents dès 14 heures. Hakim Malaisé, professeur de lettres et d'histoire résume à lui seul l'état d'esprit du mouvement : "Ce n'est ni un mouvement de droite, ni de gauche, mais un mouvement républicain". Le fait que la PEEP (le plus souvent apparentée de droite) rejoigne cette grogne ne peut que lui donner raison. "Nous espérons faire tâche d'huile sur tous les établissements de l'île". Vue Belle n'est pas le seul concerné. A 11h, une délégation du lycée Stella et du collège de la Saline était attendue.
Les classes investies par les parents et les professeurs
En ce moment même et depuis plus d'une heure, l'ensemble des bonnes volontés, qu'elles soient enseignantes, administratives ou de parents d'élèves, occupent les salles en temps normal dévolues à la marmaille. Ces groupes de travail sont scindés en trois. Le premier s'attache à rassembler les revendications ainsi que des propositions. Le second tente de coordonner toutes les fonctions publiques pour trouver des points de similitude entre elles. Enfin, le dernier espère mobiliser les collectivités territoriales de l'île et notamment le Conseil régional qui a la charge de la construction des lycées.
De ces conciliabules ressortiront un ensemble d'annonces qui seront délivrées cet après-midi en conseil municipal de Saint-Paul où tous les représentants seront présents dès 14 heures. Hakim Malaisé, professeur de lettres et d'histoire résume à lui seul l'état d'esprit du mouvement : "Ce n'est ni un mouvement de droite, ni de gauche, mais un mouvement républicain". Le fait que la PEEP (le plus souvent apparentée de droite) rejoigne cette grogne ne peut que lui donner raison. "Nous espérons faire tâche d'huile sur tous les établissements de l'île". Vue Belle n'est pas le seul concerné. A 11h, une délégation du lycée Stella et du collège de la Saline était attendue.
