
Le 6 juin dernier, le Conseil académique restreint de l'université avait été contraint de se réunir à la demande du recteur qui avait invalidé les trois précédents CAC R au motif que le président Frédéric Miranville les avait présidés sans en avoir la compétence. En effet, même président, il n’est pas membre de la commission qui statue sur les carrières et le recrutement des enseignants.
Problème pour le président Miranville, les membres du Cac R l'ont mis en minorité lors de la dernière réunion du 6 juin. Ils ont refusé de recommencer toutes les procédures d'embauches d'enseignants pour la prochaine rentrée, tout comme ils ont refusé de régulariser les embauches -entachées d'illégalité- engagées par le président lors des trois CAC R précédents.
Problème pour le président Miranville, les membres du Cac R l'ont mis en minorité lors de la dernière réunion du 6 juin. Ils ont refusé de recommencer toutes les procédures d'embauches d'enseignants pour la prochaine rentrée, tout comme ils ont refusé de régulariser les embauches -entachées d'illégalité- engagées par le président lors des trois CAC R précédents.
Pourquoi ce blocage ? Parce que chacun a sa petite cuisine à défendre. Les membres du CAC R qui souhaitent recruter leurs copains, tandis que le Président souhaite recruter les siens. Qui ne sont pas les mêmes.
Derrière tout cela, il n'y a donc qu'une lutte pour le pouvoir. Un président s’élit dans sa communauté. Plus il a de partisans, plus il recrute, plus il a la main sur l’élection, et a fortiori sur sa réélection.
Où est l’étudiant dans tout ça ? Nulle part !
La rentrée risque d’être compromise, et tout le monde s’en fiche. La seule chose qui compte, c'est de maîtriser la filière de recrutement pour caser ses petits copains.
Que fait le rectorat ? Et que fait le ministère ?
Que fait le rectorat ? Et que fait le ministère ?