Parmi les nouvelles mesures figure la possibilité de s’inscrire jusqu’à un mois avant un scrutin, pour tenir compte de la mobilité des électeurs. Alors qu’à l’heure actuelle, il faut être inscrit avant le 31 décembre de l’année précédant le scrutin, la révision annuelle de la liste électorale communale sera supprimée au profit d’une révision permanente.
Pour ce qui est des Français établis hors de France, ceux-ci devront choisir entre une inscription sur les listes consulaires à l’étranger et une inscription sur celles de leur commune française de rattachement.
A noter que cette réforme n’aura pas d’influence sur la présidentielle et les législatives de 2017 puisqu’un délai a été accordé au gouvernement jusqu’au 31 décembre 2019 pour la mise en œuvre des textes, en raison des dispositions administratives et techniques à mettre en place.
Si la France compte environ 45 millions de personnes inscrites sur les listes électorales, 6,5 millions d’électeurs sont « mal inscrits », c’est-à-dire inscrits dans un bureau qui n’est pas celui de leur lieu de résidence effective. A cela s’ajoutent les 3 millions de « non inscrits ».