Si la plupart des travailleurs ont pu se reposer ce lundi de Pentecôte, d’autres ont dû se rendre au bureau comme les autres jours de la semaine.
Créée par la loi du 30 juin 2004, après la canicule meurtrière de 2003, la « journée de solidarité » vise à favoriser l’autonomie des personnes âgées ou handicapées par la mise en place de cette journée de travail supplémentaire non rémunérée pour les salariés.
2,43 milliards d’euros en 2014
La « contribution solidarité autonomie » récoltée est gérée par la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie). C’est l’employeur qui décide s’il préfère offrir un jour de repos à ses salariés ou ôter un jour de congé ou de RTT. Autres options : sacrifier un samedi ou répartir 7 heures de travail supplémentaires dans l’année.
La « journée de solidarité » a rapporté 2,43 milliards d’euros en 2014 et 23,5 milliards d’euros depuis sa création. En 2014, les recettes ont été collectées par les employeurs publics et privés. La CNSA a ensuite redistribué près d’1,5 milliard d’euros en faveur des personnes âgées et près d’1 milliard d’euros pour des personnes handicapées.
Les bénéfices ont permis de recruter du personnel pour les maisons de retraite et les structures spécialisées, à financer des heures d’aide à domicile, ou encore à financer des travaux de modernisation ou de reconstruction des structures spécialisées et développer la formation aux métiers de services d’aide à domicile.
