Suite à la canicule meurtrière qui a provoqué la mort de 15.000 personnes en France, le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin avait décidé en 2004 de faire de ce jour une journée de solidarité dans l’objectif de venir en aide aux personnes âgées ou handicapées.
Ce jour était resté férié mais non chômé dans de nombreuses entreprises.
En avril 2008, le lundi de Pentecôte est redevenu un jour férié ordinaire. Les entreprises sont désormais libres de choisir le jour qui fera office de journée de solidarité, qu’il soit férié ou non.
En clair, pour une partie des travailleurs, le lundi de Pentecôte est un jour férié chômé et payé. Alors que dans un certain nombre d’entreprises, les salariés travailleront ce jour-là, si les dispositions de leurs conventions collectives y sont favorables.
Sauf accord contraire stipulé dans ces dernières, la loi ne prévoit pas de rémunération spéciale pour ceux qui viendront travailler ce lundi-là.
Notons que le repos est obligatoire pour les jeunes salariés de moins de 18 ans le lundi de Pentecôte, sauf dans les secteurs d’activité tels que l’hôtellerie, la restauration, les cafés, tabacs et débits de boisson, selon les accords.
En ce qui concerne la journée de solidarité, plusieurs possibilités sont offertes aux salariés :
– elle peut être effectuée le jour de Pentecôte comme par le passé
– elle peut être effectuée un autre jour férié sauf le 1er mai qui est le seul de l’année férié et chômé
– elle peut être effectuée en travaillant sept heures supplémentaires réparties tout au long de l’année
Quel que soit le choix retenu, l’organisation de la journée de solidarité doit se faire par accord d’établissement ou unilatéralement par l’employeur après consultation du comité d’entreprise et des délégués du personnel.