Grands titres dans nos quotidiens : « Fanny et Estelle, un lourd cas de conscience engagé » ! Il s’agit bien sûr des noms câlins donnés aux deux requins bouledogues sédentaires « repérés » au large de nos côtes au moment où, hélas, certains de nos pratiquants de sports nautiques se faisaient attaquer avec pour certains une issue fatale. Bien sûr, j’en suis affecté.
Nous assistons, dans cette triste affaire à la défense de deux parties : l’une composée de chercheurs mandatés qui adoptent une attitude s’installant dans la réserve et qui émettent un bémol quant à l’origine de la présence de ces dangereux prédateurs à proximité de nos côtes, et une autre partie représentée par Yann de Prince qui conteste les conclusions de ces chercheurs.
Pour ces derniers, la présence de requins bouledogues sédentaires est avérée et représente un réel danger. Je ne prendrai pas position en faveur de l’une et de l’autre partie, mais ce que je constate, c’est que Jean-François Nativel a mis à l’eau des centaines de personnes à fin de contestation alors qu’il était convaincu, tout comme Yann de Prince de la présence au large de ces prédateurs et de leur dangerosité. Il a osé transgresser l’arrête municipal interdisant la baignade en connaissance de cause. L’affaire de responsabilité est aux mains du Parquet. « Mise en danger de la vie d’autrui or not ? ».