
L’association Longitude 181 a été cofondée par François Sarano et Vincent Ohl et a pour objectif la protection du milieu marin. Cette association intervient dans la crise requin à La Réunion bien qu’elle ne soit pas représentée localement.
François Sarano est plus connu pour avoir navigué les océans avec le commandant Cousteau à bord de La Calypso. Il y a deux ans Gérard Mordillat faisait une critique acerbe des aventures de La Calypso et titrait « “Le monde du silence” du commandant Cousteau, un film “naïvement” dégueulasse ». Gérard Mordillat lui reprochait la barbarie dont faisait preuve l’équipage de La Calypso à l’égard du monde sous marin : “ on voit un plongeur tiré par une tortue au point de lui faire perdre le souffle, l’explosion d’un récif de corail afin de recenser les espèces qui y vivent – qui a eu pour résultat de tuer un millier de poissons –, ou encore, en guise de vengeance, le massacre au fusil et à la pelle de requins dévorant un cachalot lacéré par l’hélice de la Calypso “.
Dans son courrier au Quotidien du 26 mars 2017 “Respecter les règles du milieu: la liberté de chacun”, François Sarano propose de nous “apporter des éléments qui pourraient permettre d’éviter l’horreur des accidents dus aux requins...”. Des éléments de réponse qui s’avèrent au final tout aussi naïvement dégueulasses que ses aventures barbares à bord de La Calypso.
“Que diriez-vous à un skieur qui s’engagerait dans un couloir d’avalanche le jour où le risque est maximum ?”
Si l’attaque survenue sur Krapo à St André peut être considérée comme du hors piste, les autres attaques survenues en pleine station balnéaire, là où les accidents était si rares avant l’implantation de la Réserve Marine, peuvent être considérées comme des pistes vertes.
Comparer un risque minéral à un risque animal est d’une mauvaise foi consternante.
Les risques ne sont pas du tout les mêmes et je remercie OPR (Océan Prévention Réunion) qui a développé ce sujet dans un article “requin et risque en montagne sont-ils réellement comparables ? ” :
“Même si dans ces deux cas, le danger ultime c'est la mort, s’attaquer à réduire un risque minéral ne pose pas de véritable problème éthique, contrairement à un risque animal. L'animal ne fait pas que broyer ou morceler la chair. Il dévore, se nourrit. C’est un acte volontaire, qui fait suite à une décision, prise par un cerveau. Le risque de chute de pierre ou d'avalanche constitue un risque minéral, qui résulte de facteurs environnementaux, qui sont de mieux en mieux maîtrisé par l'homme [...] La prévisibilité du risque requin est bien plus subjective que celle du risque d’avalanche de neige par exemple, déterminée par des conditions physiques et par conséquent mesurables : taux d'enneigement, température donnée, et état de stabilité de la sous-couche [...] S’agissant des risques liés à la montagne, nous pouvons dire qu’en France nous sommes face à une prise en charge conduisant à un niveau de sécurité tout à fait satisfaisant depuis plus de 30 ans.”
Lorsque Mr Sarano se permet de comparer les risques d’attaque de requin avec les risques en escalade il se garde bien de dire que les pratiquants d’escalade ne se font pas attaquer dans leur activité par des prédateurs comme c’est le cas pour les pratiquants nautique avec le requin du Zambèze.
Tout surfeur est prêt à accepter les risques liés à sa passion comme tout autre pratiquant de sport extrême, mais il faut reconnaître le cas exceptionnel de La Réunion et admettre que le taux de risque n’est plus acceptable. Les surfeurs ne sont pas les seules victimes de ces attaques, tous les pratiquants nautiques sont concernés.
François Sarano est plus connu pour avoir navigué les océans avec le commandant Cousteau à bord de La Calypso. Il y a deux ans Gérard Mordillat faisait une critique acerbe des aventures de La Calypso et titrait « “Le monde du silence” du commandant Cousteau, un film “naïvement” dégueulasse ». Gérard Mordillat lui reprochait la barbarie dont faisait preuve l’équipage de La Calypso à l’égard du monde sous marin : “ on voit un plongeur tiré par une tortue au point de lui faire perdre le souffle, l’explosion d’un récif de corail afin de recenser les espèces qui y vivent – qui a eu pour résultat de tuer un millier de poissons –, ou encore, en guise de vengeance, le massacre au fusil et à la pelle de requins dévorant un cachalot lacéré par l’hélice de la Calypso “.
Dans son courrier au Quotidien du 26 mars 2017 “Respecter les règles du milieu: la liberté de chacun”, François Sarano propose de nous “apporter des éléments qui pourraient permettre d’éviter l’horreur des accidents dus aux requins...”. Des éléments de réponse qui s’avèrent au final tout aussi naïvement dégueulasses que ses aventures barbares à bord de La Calypso.
“Que diriez-vous à un skieur qui s’engagerait dans un couloir d’avalanche le jour où le risque est maximum ?”
Si l’attaque survenue sur Krapo à St André peut être considérée comme du hors piste, les autres attaques survenues en pleine station balnéaire, là où les accidents était si rares avant l’implantation de la Réserve Marine, peuvent être considérées comme des pistes vertes.
Comparer un risque minéral à un risque animal est d’une mauvaise foi consternante.
Les risques ne sont pas du tout les mêmes et je remercie OPR (Océan Prévention Réunion) qui a développé ce sujet dans un article “requin et risque en montagne sont-ils réellement comparables ? ” :
“Même si dans ces deux cas, le danger ultime c'est la mort, s’attaquer à réduire un risque minéral ne pose pas de véritable problème éthique, contrairement à un risque animal. L'animal ne fait pas que broyer ou morceler la chair. Il dévore, se nourrit. C’est un acte volontaire, qui fait suite à une décision, prise par un cerveau. Le risque de chute de pierre ou d'avalanche constitue un risque minéral, qui résulte de facteurs environnementaux, qui sont de mieux en mieux maîtrisé par l'homme [...] La prévisibilité du risque requin est bien plus subjective que celle du risque d’avalanche de neige par exemple, déterminée par des conditions physiques et par conséquent mesurables : taux d'enneigement, température donnée, et état de stabilité de la sous-couche [...] S’agissant des risques liés à la montagne, nous pouvons dire qu’en France nous sommes face à une prise en charge conduisant à un niveau de sécurité tout à fait satisfaisant depuis plus de 30 ans.”
Lorsque Mr Sarano se permet de comparer les risques d’attaque de requin avec les risques en escalade il se garde bien de dire que les pratiquants d’escalade ne se font pas attaquer dans leur activité par des prédateurs comme c’est le cas pour les pratiquants nautique avec le requin du Zambèze.
Tout surfeur est prêt à accepter les risques liés à sa passion comme tout autre pratiquant de sport extrême, mais il faut reconnaître le cas exceptionnel de La Réunion et admettre que le taux de risque n’est plus acceptable. Les surfeurs ne sont pas les seules victimes de ces attaques, tous les pratiquants nautiques sont concernés.
“Jamais, on a autant massacré joyeusement les requins, parce que jamais on ne les avait autant attirés dans les zones de baignade”
Jamais autant de mères de famille n’ont aussi “joyeusement” enterré leurs enfants parce que jamais on n’avait aussi “joyeusement” protégé un prédateur qui n’a nul besoin d’être protégé. Vous mentez honteusement sur l’effet attractif des engins de pêche et cela même en omettant volontairement d’indiquer que cette technique de pêche à la drumline, plébiscitée par tous, a été largement utilisée dans le cadre du marquage acoustique et du suivi scientifique des requins côtiers pour le compte du programme CHARC. Marc Soria, Docteur en écologie comportementale marine et Ingénieur de recherche à l’IRD, qui a travaillé sur ce programme a confirmé à plusieurs reprises l'effet peu attractif des smart drumlines de CapRequins : "La drumline n'attire pas les requins du large, ou de loin, et ne favorise pas une augmentation de la densité de requins, dans la zone, où on met les drumlines ... malgré les appâts" - Kafé des ESPErimentateurs - Café des sciences" du 3/11/2016, consacré à la crise requin à la Réunion.
La pose d’engins de pêche reste le moyen le plus sûr de sécuriser les zones d’activités nautiques. Ils sont utilisés depuis plus d’un demi siècle en Afrique du Sud et en Australie avec zéro morts depuis leur installation.
Une étude de l’IFREMER datant de 1997 ainsi qu’une autre étude commandée par la mairie de Saint Pierre en 2007 préconisent également ce système de sécurisation. Depuis le déploiement de CapRequins à La Réunion, aucune attaque n’a eue lieu lors de la mise en place de drumlines appâtées. Les faits parlent d’eux même.
Vous regrettez que l’avis des scientifiques, qui sont contre la pêche aux requins à l’Ile de La Réunion, ne soit pas pris en compte par les pouvoirs public.
Que se passe t’il lorsque ces scientifiques dont vous parlez n’ont plus aucune éthique, que la crédibilité de leurs études et de leur travail est remis en cause par leur manque de neutralité. Ces scientifiques qui font preuve de militantisme sous couverture ont-ils le droit d’avoir autant de considération de la part des pouvoirs public et des Réunionnais ?
Lors de la dernière assemblée générale de Longitude 181 le 04 Mars 2017 vous avez soigneusement consigné avoir rencontré ces fameux scientifiques et vous avez avoué avoir une part de responsabilité dans la publication officielle de leur désaccord avec la politique requin menée à La Réunion, le tout en évitant soigneusement la presse.
«Constatant la baisse de motivation des acteurs locaux et des associations métropolitaines dans cette « guerre d’usure » menée depuis 2013 sur les terrains juridiques, scientifiques et médiatiques, Patrice Bureau s’est arrêté une semaine à La Réunion à son retour d’éco volontariat dans le programme Cachalot de l’Ile Maurice en mars. Préparé en amont depuis la Métropole avec l’aide de notre représentant et porte parole officiel sur place, Jean-Bernard Galvés, cette semaine a permis d’enchainer les rendez-vous avec un certain nombre d’acteurs de cette « gestion de la crise requins » : [...] o scientifiques du programme CHARC, de l’IRD, du conseil scientifique de la Réserve Marine [...] La presse locale a été très soigneusement évitée [...] La remotivation a surtout porté ses fruits au niveau des scientifiques qui dans la foulée de cette visite ont publié officiellement leur désaccord total avec la politique de chasse aux requins et communiqué un dossier complet au ministère de l’écologie.»
Nous avons donc ici une association qui n’est pas représentée localement, qui prend tout le monde pour des marionnettes que ce soit les scientifiques, le préfet, les usagers de la mer, les diverses associations qui oeuvrent pour la sécurisation des plages et qui monte ses petites opérations sous couverture, jusque dans le ministère de l'écologie et tout ça dans le dos des journalistes. Une association qui n’hésite pas à mentir depuis des années sous prétexte de protection du milieu marin, et qui se permet de jouer avec la vie des Réunionnais dans le seul but de continuer à profiter de leur petite cour de récréation avec leur prédateur préféré... Vous avez savamment orchestré le pourrissement de la situation à La Réunion.
Votre fausse condescendance à l’égard des familles des victimes des attaques, 3 malheureuses lignes dont on perçoit tout l’empressement que vous avez de passer à votre plaidoirie pour les requins, prouve que toutes ces années passées depuis le temps où vous tuiez les squales à coup de pelle et que vous faisiez exploser des récifs entier ne vous ont pas changé. Tout comme auparavant vous ne connaissez pas de limites pour atteindre votre but et votre courrier, dans lequel vous conseillez aux Réunionnais d’accepter de se faire dévorer afin de ne pas faire de mal à votre animal fétiche, est tout aussi naïvement dégueulasse.