Ericka Bareigts a poursuivi sa visite ce jeudi au sein des logements SHLMR de l’Îlot A2 à l’Espace océan de Saint-Denis. Livré en 2015, la structure compte huit commerces, des jardins privatifs et un parking. Escortée par le maire de Saint-Denis, Gilbert Annette, la ministre a rencontré le directeur général de la SHLMR, Olivier Bajard, ainsi que les acteurs du BTP et les habitants de la résidence, locataires et propriétaires.
"Il ne s’agit pas simplement de logements mais d’habitats et de projets de vie", a-t-elle déclaré avant de détailler les actions de l’Etat en termes de développement et de réhabilitation de logements sociaux. "Il faut répondre à des clients très différents en difficulté, explique-t-elle, et que les logements soient adaptées aux populations".
Relancer le BTP
Elle a souligné l’importance du BTP qui représente un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros à La Réunion et 17.000 travailleurs (1000 de plus que l’année dernière), et a rappelé que 20% des ménages réunionnais vivent dans un logement surpeuplé. D’où "la priorité donnée au logement".
Parmi les actions de l’Etat, une dynamisation de la construction des logements grâce à la ligne budgétaire unique et aux aides fiscales qui ont permis de passer de 57 à 77 logements sociaux pour 1000 habitants en 15 ans. Concernant la lutte contre l’insalubrité et les quartiers informels, 10 millions d’euros sont investis chaque année pour assainir et restructurer. Enfin, la réhabilitation des logements passe par le financement de 76 millions d’euros par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine.
Sans annoncer de grande nouveauté, Ericka Bareigts est revenue, entre autres, sur le Plan logement Outre-mer signé l’année dernière qui prévoit l’aménagement du foncier, la construction neuve, la réhabilitation et la maîtrise des coûts.
Un effort sur la fiscalité a aussi été fait avec la prolongation du crédit d’impôt pour le logement social jusqu’en 2020 dans les DOM et de la défiscalisation jusqu’en 2025 dans les COM, ainsi que la suppression de l’agrément fiscal pour le crédit d’impôt.
La ministre est également revenue sur les investissements de plusieurs millions d’euros de l’Etat pour booster la commande publique.
Elle s’est finalement engagée sur plusieurs chantiers : la diminution des coûts de construction, le désamiantage, la facilitation du financement de logements sociaux, l’augmentation du nombre de logements intermédiaires (dont le loyer est situé entre le marché social et le marché libre) et la cession du foncier de l’Etat pour en faire des logements sociaux.
"Le logement est un vecteur de dignité pour les citoyens ; je souhaite que notre mobilisation permette d’améliorer leur quotidien", a-t-elle terminé.
"Il ne s’agit pas simplement de logements mais d’habitats et de projets de vie", a-t-elle déclaré avant de détailler les actions de l’Etat en termes de développement et de réhabilitation de logements sociaux. "Il faut répondre à des clients très différents en difficulté, explique-t-elle, et que les logements soient adaptées aux populations".
Relancer le BTP
Elle a souligné l’importance du BTP qui représente un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros à La Réunion et 17.000 travailleurs (1000 de plus que l’année dernière), et a rappelé que 20% des ménages réunionnais vivent dans un logement surpeuplé. D’où "la priorité donnée au logement".
Parmi les actions de l’Etat, une dynamisation de la construction des logements grâce à la ligne budgétaire unique et aux aides fiscales qui ont permis de passer de 57 à 77 logements sociaux pour 1000 habitants en 15 ans. Concernant la lutte contre l’insalubrité et les quartiers informels, 10 millions d’euros sont investis chaque année pour assainir et restructurer. Enfin, la réhabilitation des logements passe par le financement de 76 millions d’euros par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine.
Sans annoncer de grande nouveauté, Ericka Bareigts est revenue, entre autres, sur le Plan logement Outre-mer signé l’année dernière qui prévoit l’aménagement du foncier, la construction neuve, la réhabilitation et la maîtrise des coûts.
Un effort sur la fiscalité a aussi été fait avec la prolongation du crédit d’impôt pour le logement social jusqu’en 2020 dans les DOM et de la défiscalisation jusqu’en 2025 dans les COM, ainsi que la suppression de l’agrément fiscal pour le crédit d’impôt.
La ministre est également revenue sur les investissements de plusieurs millions d’euros de l’Etat pour booster la commande publique.
Elle s’est finalement engagée sur plusieurs chantiers : la diminution des coûts de construction, le désamiantage, la facilitation du financement de logements sociaux, l’augmentation du nombre de logements intermédiaires (dont le loyer est situé entre le marché social et le marché libre) et la cession du foncier de l’Etat pour en faire des logements sociaux.
"Le logement est un vecteur de dignité pour les citoyens ; je souhaite que notre mobilisation permette d’améliorer leur quotidien", a-t-elle terminé.