« N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes toute votre vie. » Simone de Beauvoir.
Demain encore, et plus que certains jours, je me souviendrai et je remercierai encore toutes ces divas qui se sont engagées pour un seul mot : LIBERTÉ. ET LIBERTÉ POUR NOUS LES FEMMES.
Liberté que nous arrachons encore au quotidien, puisque incessamment remise en question ou piétinée sous le sordide prétexte d’une couleur de peau, d’un genre proscrit, d’un âge trop archaïque, d’une pauvreté indigne, d’une esthétique physique non conforme à la doxa, d’une descendance d’esclaves, d’une non-égalité avec les hommes...
Forces de la nature, Prêtresses du monde musical, CES FEMMES ont marqué notre existence.
Elle fut militante des droits civiques aux côtés de Martin Luther King, son hymne féministe « RESPECT » demeure à tout jamais une étoile scintillante dans nos têtes.
Elle, elle refuse de payer ses impôts et est menacée en 1970 pour protester contre l’engagement de son pays dans la guerre du Vietnam et son hymne féministe : TO BE YOUNG GIFTED AND BLACK est l’un des insignes de son combat pour l’Egalité des droits civiques des FEMMES et de tous.
« You don’t have to live next me, just give me my equality ».
Et bien sûr, d’autres divas les ont suivies jusqu’à aujourd’hui et continuent la lutte contre toute forme d’inégalités sociales HOMMES/FEMMES.
Nous sommes tous d’accord pour dire avec ELLES : « La femme n’est victime d’aucune mystérieuse fatalité : il ne faut pas conclure que ses ovaires la condamnent à vivre éternellement à genoux ». Simone de Beauvoir.
Aussi et pour nous ici, si j’ai un souhait à faire en ce 8 mars, c’est que tous ces sordides prétextes ne puissent plus jamais être entendus et qu’on condamne ceux qui continuent à les prononcer, et à en tenir compte.
Pour nous ici, j’espère qu’avec la fondation de la mémoire pour l’Esclavage, les États Généraux du Multilinguisme, nous puissions mettre nos rancœurs politiques et nos égo de côté, pour qu’au travers des actions collégiales qui devront être mises en œuvre et portées à la connaissance de tous, LA COLONISATION CULTURELLE qui est l’enfermement de l’Identité et donc de la Liberté (et Dieu sait si j’en ai souffert avec mon sové kongné, mon pat àtèr, mon manzé èk la min, mon kozé) SOIT COMPRISE DE TOUS ET ÉLIMINÉE DE NOS PLACES PUBLIQUES, pour que nous ne puissions jamais effacer de nos mémoires nos MÈRES, celles qui ont façonné nos libertés, elles sont nombreuses, il n’y a pas assez de place, je citerai quelques-unes : la mienne, elle s’appelait France, qui m’a insufflé le goût dangereux de LA TÉMÉRITÉ, de l’INDÉPENDANCE et de la LIBERTÉ, l’AMOUR DE CETTE TERRE, et quelques noms de nos MÈRES-STATUES de notre liberté réunionnaise: SIMANGAVOLE, HEVA, RAHARIANNE, ADZIRE, MARIANNE, SARLAV, LOUISE, FANNY... tout bann fanm maron qui sont vivantes en nous avec nous et qui nous ont laissé l’héritage de LA RESISTANCE, LO MARONAZ AU QUOTIDIEN, LA FORS POU TRAVÈRS LA VI.
Nos égo donc de côté pour que chacun-e, nous puissions vivre sans jamais oublier le courage de nos figures ancestrales.
Merci à toutes celles ici et ailleurs : Sanite BELAIR (HAÏTI), la Mulâtresse SOLITUDE (GUADELOUPE), CLAIRE (GUYANE), DANDARA (BRÉSIL) CUDJO QUEEN NANNY (JAMAÏQUE), Harriet TUBMAN (ETATS UNIS) etc. qui nous ont offert L’EGALITE DE VIE POUR TOUTES ET POUR TOUS.
FANM, NI KONTINIÉ DOBOUT.
Yvette DUCHEMANN, ÉLUE ÉCOLOGISTE
Présidente du parti politique SEPT (SOLIDARITÉ ECOLOGISTE POPULAIRE POU NOUT TÈR)
Demain encore, et plus que certains jours, je me souviendrai et je remercierai encore toutes ces divas qui se sont engagées pour un seul mot : LIBERTÉ. ET LIBERTÉ POUR NOUS LES FEMMES.
Liberté que nous arrachons encore au quotidien, puisque incessamment remise en question ou piétinée sous le sordide prétexte d’une couleur de peau, d’un genre proscrit, d’un âge trop archaïque, d’une pauvreté indigne, d’une esthétique physique non conforme à la doxa, d’une descendance d’esclaves, d’une non-égalité avec les hommes...
Forces de la nature, Prêtresses du monde musical, CES FEMMES ont marqué notre existence.
Elle fut militante des droits civiques aux côtés de Martin Luther King, son hymne féministe « RESPECT » demeure à tout jamais une étoile scintillante dans nos têtes.
Elle, elle refuse de payer ses impôts et est menacée en 1970 pour protester contre l’engagement de son pays dans la guerre du Vietnam et son hymne féministe : TO BE YOUNG GIFTED AND BLACK est l’un des insignes de son combat pour l’Egalité des droits civiques des FEMMES et de tous.
« You don’t have to live next me, just give me my equality ».
Et bien sûr, d’autres divas les ont suivies jusqu’à aujourd’hui et continuent la lutte contre toute forme d’inégalités sociales HOMMES/FEMMES.
Nous sommes tous d’accord pour dire avec ELLES : « La femme n’est victime d’aucune mystérieuse fatalité : il ne faut pas conclure que ses ovaires la condamnent à vivre éternellement à genoux ». Simone de Beauvoir.
Aussi et pour nous ici, si j’ai un souhait à faire en ce 8 mars, c’est que tous ces sordides prétextes ne puissent plus jamais être entendus et qu’on condamne ceux qui continuent à les prononcer, et à en tenir compte.
Pour nous ici, j’espère qu’avec la fondation de la mémoire pour l’Esclavage, les États Généraux du Multilinguisme, nous puissions mettre nos rancœurs politiques et nos égo de côté, pour qu’au travers des actions collégiales qui devront être mises en œuvre et portées à la connaissance de tous, LA COLONISATION CULTURELLE qui est l’enfermement de l’Identité et donc de la Liberté (et Dieu sait si j’en ai souffert avec mon sové kongné, mon pat àtèr, mon manzé èk la min, mon kozé) SOIT COMPRISE DE TOUS ET ÉLIMINÉE DE NOS PLACES PUBLIQUES, pour que nous ne puissions jamais effacer de nos mémoires nos MÈRES, celles qui ont façonné nos libertés, elles sont nombreuses, il n’y a pas assez de place, je citerai quelques-unes : la mienne, elle s’appelait France, qui m’a insufflé le goût dangereux de LA TÉMÉRITÉ, de l’INDÉPENDANCE et de la LIBERTÉ, l’AMOUR DE CETTE TERRE, et quelques noms de nos MÈRES-STATUES de notre liberté réunionnaise: SIMANGAVOLE, HEVA, RAHARIANNE, ADZIRE, MARIANNE, SARLAV, LOUISE, FANNY... tout bann fanm maron qui sont vivantes en nous avec nous et qui nous ont laissé l’héritage de LA RESISTANCE, LO MARONAZ AU QUOTIDIEN, LA FORS POU TRAVÈRS LA VI.
Nos égo donc de côté pour que chacun-e, nous puissions vivre sans jamais oublier le courage de nos figures ancestrales.
Merci à toutes celles ici et ailleurs : Sanite BELAIR (HAÏTI), la Mulâtresse SOLITUDE (GUADELOUPE), CLAIRE (GUYANE), DANDARA (BRÉSIL) CUDJO QUEEN NANNY (JAMAÏQUE), Harriet TUBMAN (ETATS UNIS) etc. qui nous ont offert L’EGALITE DE VIE POUR TOUTES ET POUR TOUS.
FANM, NI KONTINIÉ DOBOUT.
Yvette DUCHEMANN, ÉLUE ÉCOLOGISTE
Présidente du parti politique SEPT (SOLIDARITÉ ECOLOGISTE POPULAIRE POU NOUT TÈR)