Ce PSG là est décidément trop fort… Le club de la capitale a battu hier en clôture de la 27e journée son rival de toujours, l’Olympique de Marseille, sur le score de 2-0. Le titre est presque acquis pour les Parisiens, qui comptent 8 points d’avance en tête du classement.
L’OM a vite souffert dans la rencontre. Dès la 14e minute, le PSG laisse même passer une occasion incroyable d’ouvrir le score : Lucas Moura réalise une des actions du match en effectuant un raid de 80 mètres et en effaçant quatre Marseillais, conclu par un piqué, sauvé par Fanni sur sa ligne.
Si Valbuena décoche une frappe puissante captée par Sirigu (24e), c’est bien les Parisiens qui dominent la première période, mais ils ne parviennent pas à concrétiser leur supériorité tactique, et rentrent au vestiaire bredouille.
La machine parisienne va revenir avec plus de sérieux en seconde mi-temps. À la 50e minute, Maxwell profite d’une passe en triangle de Zlatan Ibrahimovic pour crucifier Steve Mandanda.
Trente minutes plus tard, c’est la star uruguayenne Edinson Cavani qui porte le coup de grâce aux Olympiens, grâce à une puissante tête sur la gauche de Mandanda. Le PSG aurait pu battre l’OM sur un score beaucoup plus élevé si Ezequiel Lavezzi n’avait pas été aussi maladroit durant toute la rencontre.
« Pour tous les gens qui aiment le Paris Saint-Germain, battre Marseille est toujours spécial. Ce soir, on est heureux d’avoir remporté ce Classico mais surtout d’avoir empoché trois points » a déclaré l’entraîneur parisien Laurent Blanc après la rencontre. « C’était important après les résultats de la journée. Il faut maintenant bien récupérer et se préparer pour aller gagner à Bastia. Mais, avant cela, on va savourer cette victoire. Bravo aux joueurs ! Ils se sont bien préparés et ont été récompensés ».
Du côté marseillais on reste beau joueur. « Le PSG est au-dessus de Marseille, c’est clair. Regardez leur banc, vous voyez ce que ça a coûté. Regardez ce qu’il y a sur le terrain. C’est une équipe qui est taillée pour la Ligue des champions », a indiqué José Anigo. « Je n’ai pas de regret sur la composition parce que si j’étais venu pour défendre j’aurais pris peut-être un but aussi », a-t-il poursuivi, avant d’ajouter : « on a des jeunes joueurs qui découvrent le haut niveau. Il faut leur laisser faire leur apprentissage. Il fait partie d’un projet sur deux ou trois ans. Le talent est là. C’est une autre façon de travailler, c’est la nôtre ».