Plusieurs avancées notables sont intervenues en faveur des employés menacés de l'Usine du Gol à Saint-Louis. Samedi dernier, lors d'une réunion entre la direction et les délégués syndicaux, plusieurs annonces sont intervenues parmi lesquelles des reclassements ou des départs en retraites. Cependant, seuls le comité central d'entreprise et le comité d'établissement prévus demain apporteront des solutions pérennes.
Sur les 98 licenciements annoncés à la fin du mois de février, 80 postes devraient être "sauvés" (Voir l'article "Licenciements de l'usine du Gol : Les salariés menacés font leur 'sit-in' "). En effet, une première solution correspondant à la recréation de 25 postes a été proposée aux employés. Il reste donc 73 postes menacés parmi lesquels 38 saisonniers et 35 employés en contrat à durée indéterminée. Sur ces deux catégories de postes, il ne reste qu'une vingtaine d'emplois à sauver (18 plus exactement) d'après Elie Hoareau, le délégué syndical de la CGTR (Confédération générale du travailleur réunionnais).
Des solutions chiffrées
Sur les 38 saisonniers concernés par le projet de licenciement, ils ne sont plus qu'une quinzaine, dorénavant, à être menacés suite à la réunion de ce samedi. Enfin, 32 postes devraient être conservés sur les 35 employés de l'usine ayant signé des CDI. Ces mesures correspondent à des départs en retraites, des reclassements, des démissions mais aussi à la reprise de la sous-traitance actuelle du gardiennage et à la création de nouveaux postes à l'image de la visite de l'usine.
Selon les syndicats concernés, cette décision de la direction est "surprenante". En effet, pendant plus d'un mois et demi, c'est une atmosphère pesante et pratiquement sans communication qui a constitué la ligne principale des membres de la direction. En réalité, les résultats des travaux des experts comptables sont passés par là puisqu'un audit interne a été réalisé et communiqué à la direction la semaine dernière. Selon ce rapport, les finances ont subi de plein fouet les résultats "catastrophiques" des campagnes sucrières de 2007 et 2008 et ce, parallèlement à des investissements.
Reste à savoir quelle tournure vont adopter les deux réunions de demain.
Sur les 98 licenciements annoncés à la fin du mois de février, 80 postes devraient être "sauvés" (Voir l'article "Licenciements de l'usine du Gol : Les salariés menacés font leur 'sit-in' "). En effet, une première solution correspondant à la recréation de 25 postes a été proposée aux employés. Il reste donc 73 postes menacés parmi lesquels 38 saisonniers et 35 employés en contrat à durée indéterminée. Sur ces deux catégories de postes, il ne reste qu'une vingtaine d'emplois à sauver (18 plus exactement) d'après Elie Hoareau, le délégué syndical de la CGTR (Confédération générale du travailleur réunionnais).
Des solutions chiffrées
Sur les 38 saisonniers concernés par le projet de licenciement, ils ne sont plus qu'une quinzaine, dorénavant, à être menacés suite à la réunion de ce samedi. Enfin, 32 postes devraient être conservés sur les 35 employés de l'usine ayant signé des CDI. Ces mesures correspondent à des départs en retraites, des reclassements, des démissions mais aussi à la reprise de la sous-traitance actuelle du gardiennage et à la création de nouveaux postes à l'image de la visite de l'usine.
Selon les syndicats concernés, cette décision de la direction est "surprenante". En effet, pendant plus d'un mois et demi, c'est une atmosphère pesante et pratiquement sans communication qui a constitué la ligne principale des membres de la direction. En réalité, les résultats des travaux des experts comptables sont passés par là puisqu'un audit interne a été réalisé et communiqué à la direction la semaine dernière. Selon ce rapport, les finances ont subi de plein fouet les résultats "catastrophiques" des campagnes sucrières de 2007 et 2008 et ce, parallèlement à des investissements.
Reste à savoir quelle tournure vont adopter les deux réunions de demain.

Les employés de l'usine du Gol se sont réunis vers 14h15 cet après-midi