

"Vendredi la direction de Run Presse signait avec la CFDT un protocole d’accord mettant fin à la grève des chauffeurs qui livrent chaque jour Le Quotidien. Dès le lendemain, elle reniait sa signature en entamant, sous un faux prétexte, une procédure de licenciement, avec mise à pied conservatoire, à l’encontre de ces grévistes", annonçait le communiqué.
En réaction, les salariés du Quotidien débrayent ce matin, pendant plusieurs heures, afin de contester, avec l'appui des syndicats, cette décision et demander à la direction de renoncer à ces licenciements.
Certains employés de la société Run Presse avaient entamé, dans la foulée de celui des salariés du Quotidien, un mouvement de grève afin de dénoncer de mauvaises conditions de travail. "Comme les journaux ne sortent plus, nous ne pouvons plus les livrer, nous sommes nous aussi bloqués et subissons les mêmes contraintes", avait expliqué un des employés de la SAS Le Quotidien, le 21 juillet dernier, lors de la rencontre entre les représentants des différents syndicats et le Préfet. Ce sont maintenant les employés du journal qui viennent soutenir ceux de Run Presse.