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Libye : « Les avions interviennent actuellement », indique Nicolas Sarkozy

A l'instant Nicolas Sarkozy vient d'indiquer, après le sommet de Paris, que les avions de la coalition sont "actuellement en intervention pour empêcher les bombardements sur Benghazi". Le chef de l'Etat demande l'arrêt des attaques contre la rébellion, laissant une porte de sortie à Kadhafi si ce dernier "se plie à la résolution des Nations Unies".

Ecrit par Julien Delarue – le samedi 19 mars 2011 à 19H10

Le sommet de Paris vient tout juste de se terminer à l’Elysée, Nicolas Sarkozy vient d’annoncer dans une allocution télévisée, que les pays présents ont décidé « i[ensemble d’assurer l’application de la résolution 1973 de l’ONU]i », explique le chef de l’Etat.

« i[Les participants assurent mettre en oeuvre les moyens militaires pour s’opposer aux attaques contre Benghazi]i », souligne Nicolas Sarkozy. « i[Actuellement les avions français interviennent et empêchent les avions du régime Kadhafi de bombarder la ville de Benghazi et empêchent les blindés au sol de progresser]i ».

Une réponse aux « i[avertissements]i » ignorés par le colonel Kadhafi. L’ONU avait décidé par le biais de la résolution 1973 d’autoriser le recours à la force militaire en cas de non-respect du cessez-le-feu immédiat.

« i[La Libye et les Lybiens veulent choisir leur destin mais le peuple est actuellement en danger de mort. Ils ont décidé de lutter contre le régime actuel mais ils ont besoin de notre aide]i », explique Nicolas Sarkozy.

Le chef de l’Etat rappelle que les 22 représentants des pays présents au sommet de Paris, « i[ne veulent pas décider à leur place, pas au nom de la finalité mais au nom de la conscience universelle qui ne peut tolérer de tels crimes. Nous intervenons pour que le peuple libyen puisse choisir son destin]i ».

Un dernier ultimatum est lancé au colonel Kadhafi, « i[il peut éviter le pire en se pliant aux résolutions de l’ONU. La porte des négociations sera, alors, de nouveau ouverte]i ».

« i[C’est une décision grave, mais la France doit assurer son rôle devant l’Histoire]i », conclut Nicolas Sarkozy.

 

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