
"Elle était devant le collège et elle allait recommencer. Notre fils nous a appelés en panique. On n'a pas réfléchi, on est parti". À la barre du tribunal correctionnel, des parents inconnus de la justice n'ont pas essayé de se défausser. Ils ont reconnu avoir agressé une jeune fille, le 17 novembre 2020, à un arrêt de bus du chef-lieu.
C'est d'abord la mère qui s'est précipitée sur elle avec un gomm cogne. "L'arme était depuis longtemps dans la voiture. On ne savait pas qu'on n'avait pas le droit de s'en servir", explique cette adjointe administrative. L'agresseuse agressée s'était alors réfugiée dans une boutique mais le gérant avait refusé d'appeler la police. En ressortant du magasin, Elvira* s'était trouvée entre les mains du père qui lui avait braqué l'arme sur la tempe, menaçant de "la tuer".
La jeune fille avait reçu plusieurs coups assénés par le couple et 10 jours d'ITT lui avait été prescrits. "L'arme n'était pas chargée", précise le père aux magistrats. "On avait porté plainte et on avait peur pour notre fils". Le marmaille de 11 ans, scolarisé en 6ème au collège des Alizés à St-Denis, aurait été la proie d'un binôme auquel appartenait la jeune fille. "Ça a duré trois mois et on ne savait rien", ont expliqué les parents.
Un problème d'identité
"Ma cliente a un problème d'identité depuis l'enfance. Elle a été internée plusieurs fois en hôpital psychiatrique", a plaidé l'avocate d'Elvira, réclamant 50.00 euros pour son préjudice physique et moral.
"Il n'y a eu aucune plainte déposée le jour de l'agression rapportant d'éventuels faits de racket", a fustigé la procureure de la République. "Leur équipée vengeresse est inadmissible. On ne fait pas justice soi-même". D'autant que la jeune fille en question a été jugée (ainsi que son binôme) et a écopé d'une peine de prison avec sursis.
"Ils ont souffert dans leur chair. Quand ils ont appris que ça recommençait, ils ont réagi", a détaillé l'avocat du couple en défense, demandant au tribunal d'accorder des dommages et intérêts moins importants que ceux réclamés.
Celui-ci a entendu la demande. Le couple est condamné à 4 mois de prison avec sursis simple et l'interdiction de porter une arme. Cette dernière a été saisie. L'indemnisation de la victime est estimée à 1.500 euros.
C'est d'abord la mère qui s'est précipitée sur elle avec un gomm cogne. "L'arme était depuis longtemps dans la voiture. On ne savait pas qu'on n'avait pas le droit de s'en servir", explique cette adjointe administrative. L'agresseuse agressée s'était alors réfugiée dans une boutique mais le gérant avait refusé d'appeler la police. En ressortant du magasin, Elvira* s'était trouvée entre les mains du père qui lui avait braqué l'arme sur la tempe, menaçant de "la tuer".
La jeune fille avait reçu plusieurs coups assénés par le couple et 10 jours d'ITT lui avait été prescrits. "L'arme n'était pas chargée", précise le père aux magistrats. "On avait porté plainte et on avait peur pour notre fils". Le marmaille de 11 ans, scolarisé en 6ème au collège des Alizés à St-Denis, aurait été la proie d'un binôme auquel appartenait la jeune fille. "Ça a duré trois mois et on ne savait rien", ont expliqué les parents.
Un problème d'identité
"Ma cliente a un problème d'identité depuis l'enfance. Elle a été internée plusieurs fois en hôpital psychiatrique", a plaidé l'avocate d'Elvira, réclamant 50.00 euros pour son préjudice physique et moral.
"Il n'y a eu aucune plainte déposée le jour de l'agression rapportant d'éventuels faits de racket", a fustigé la procureure de la République. "Leur équipée vengeresse est inadmissible. On ne fait pas justice soi-même". D'autant que la jeune fille en question a été jugée (ainsi que son binôme) et a écopé d'une peine de prison avec sursis.
"Ils ont souffert dans leur chair. Quand ils ont appris que ça recommençait, ils ont réagi", a détaillé l'avocat du couple en défense, demandant au tribunal d'accorder des dommages et intérêts moins importants que ceux réclamés.
Celui-ci a entendu la demande. Le couple est condamné à 4 mois de prison avec sursis simple et l'interdiction de porter une arme. Cette dernière a été saisie. L'indemnisation de la victime est estimée à 1.500 euros.