Voici trois jours, le préfet, sous l’oeil complaisant des caméras, passe des tonnes de vaseline aux éleveurs bovins : il n’y a aucun danger dans la viande bovine pays ; elle est très bonne ; il ne faut pas croire les Cassandre, etc.
Interrogés de façon tout aussi complaisante, des éleveurs bandent (oups ! je veux dire : abondent) dans la même coupure. Ils font un métier très dur (ça, je suis le premier à en convenir) et tout-à-lavement, comme dit Bérurier.
Non mais, on se fout de la gueule de qui, là ?
Une semaine plutôt, sur les mêmes chaînes télé, un éleveur bovin disait, à visage découvert, qu’il ne buvait pas le lait de ses propres vaches et ne consommait pas la viande qu’il élevait.
Parce que la leucose bovine lui foutait une trouille carabinée.
Ben à nous aussi !
Comment se fait-il qu’une maladie soit hyper-dangereuse en France et pas ici ? Akoz margoze lé amer, lo grain lé doux et la racine lé plate, kamarad !
Pourquoi, puisque le boeuf pays est plus sain que Frusquin, ce même préfet autorise-t-il dans le même coup, par un revirement total d’attitude, ce qui était interdit depuis belle lurette, à savoir l’importation de viandes bovines étrangères ?
Au risque de déplaire, je vais encore semer ma merde.
La viande, pour cause de leucose, fout la trouille parce que la leucose est aussi dangereuse sous les Tropiques qu’ailleurs.
La viande-pays est chère.
La viande-pays est rétive, n’en déplaise aux nombrilistes (« le meilleur poisson rouge, les meilleures lentilles, la meilleure viande de boeuf, le meilleur miel, les meilleures bichiques… », on connaît).
La viande-pays, moyennement goûteuse, n’arrive pas à cheville de celle du zébu malgache, d’une bonne vieille charolaise, ou encore du zébu de Namibie. Ou de notre vieux moka traditionnel (non, je ne parle pas du café).
Le préfet serait avisé de nous expliquer pourquoi il prêche le contraire de la réalité.
Il prend ses ordres à Bruxelles ? Oui, comme d’hab’ .
Interrogés de façon tout aussi complaisante, des éleveurs bandent (oups ! je veux dire : abondent) dans la même coupure. Ils font un métier très dur (ça, je suis le premier à en convenir) et tout-à-lavement, comme dit Bérurier.
Non mais, on se fout de la gueule de qui, là ?
Une semaine plutôt, sur les mêmes chaînes télé, un éleveur bovin disait, à visage découvert, qu’il ne buvait pas le lait de ses propres vaches et ne consommait pas la viande qu’il élevait.
Parce que la leucose bovine lui foutait une trouille carabinée.
Ben à nous aussi !
Comment se fait-il qu’une maladie soit hyper-dangereuse en France et pas ici ? Akoz margoze lé amer, lo grain lé doux et la racine lé plate, kamarad !
Pourquoi, puisque le boeuf pays est plus sain que Frusquin, ce même préfet autorise-t-il dans le même coup, par un revirement total d’attitude, ce qui était interdit depuis belle lurette, à savoir l’importation de viandes bovines étrangères ?
Au risque de déplaire, je vais encore semer ma merde.
La viande, pour cause de leucose, fout la trouille parce que la leucose est aussi dangereuse sous les Tropiques qu’ailleurs.
La viande-pays est chère.
La viande-pays est rétive, n’en déplaise aux nombrilistes (« le meilleur poisson rouge, les meilleures lentilles, la meilleure viande de boeuf, le meilleur miel, les meilleures bichiques… », on connaît).
La viande-pays, moyennement goûteuse, n’arrive pas à cheville de celle du zébu malgache, d’une bonne vieille charolaise, ou encore du zébu de Namibie. Ou de notre vieux moka traditionnel (non, je ne parle pas du café).
Le préfet serait avisé de nous expliquer pourquoi il prêche le contraire de la réalité.
Il prend ses ordres à Bruxelles ? Oui, comme d’hab’ .