Madame la Présidente du Conseil Général,
Monsieur le Président de la Chambre d’Agriculture,
Monsieur le Président de la CIVIS,
Après le passage du cyclone Bejisa, notre agriculture est sinistrée. Les champs de bananes, de fruits, les serres et les plantations de légumes sont dévastés.
La remise en état est urgente afin de permettre la repousse et la perspective d’une récolte en fin d’année.
Une intervention rapide est nécessaire pour aider les agriculteurs à sauver ce qui peut être récupéré ou replanté. Les agriculteurs doivent dégager leurs champs rapidement. Cette opération demande une énergie considérable. Le nettoyage nécessitera la collecte de tonnes de déchets verts et leurs transports vers des déchetteries ou des centres de traitement, qui vont être saturés.
Or, à ce jour, aucun dispositif n’a été mis en oeuvre pour tenter de sauver ce domaine sur lequel repose notre économie et nos emplois. Il est essentiel que des mesures d’aides urgentes soient prises.
Afin de trouver des solutions immédiates et après avoir rencontré les agriculteurs, ils proposent que des broyeurs de végétaux soient mis à leur disposition dans les meilleurs délais, sur leurs sites pour limiter les déplacements. Le compost ainsi généré sera laissé sur place et permettra aux plantations un apport enrichi pour les sols. Ils demandent également des containers spécialement affectés pour entreposer les bâches abimées.
Un planning d’intervention doit être organisé sans plus attendre afin de limiter les dégâts qui sont déjà énormes. Le soutien financier et logistique des partenaires professionnels et institutionnels est indispensable. Vos compétences vous permettent d’intervenir en ce sens.
La Petite-Ile, Commune agricole a été particulièrement touchée et a besoin de décisions efficaces.
Je connais votre sensibilité face à ces difficultés et je compte sur votre mobilisation pour l’étude de solutions et l’adoption de mesures adaptées, dans l’attente des indemnisations éventuelles pour relancer au plus vite un secteur sinistré. La participation de tous me semble être une des conditions de la réussite de ce grand chantier et je me tiens à votre disposition pour toute réflexion et action en ce sens.
Dans l’attente de votre réponse,
Je vous prie d’agréer, Madame La Présidente du Conseil Général et Messieurs le Président de la Chambre d’Agriculture et de la CIVIS, l’expression de mes salutations distinguées.
Cordialement,
Brigitte Hoarau
Candidate de l’Union de la Droite aux Municipales de 2014 à Petite-Ile