
Je ne peux admettre tes propos, Jean-Louis. Je me permets de te parler ainsi pour la bonne raison que tu sais la haute opinion que j’ai toujours eue de toi.
Au vieux lycée de la rue Jean-Chatel, tu prenais souvent la défense des plus faibles.
Lorsqu’on t’a débarqué de l’Ecureuil, j’ai été de ceux qui t’ont défendu : tu avais commis une erreur comptable mais c’était pour aider les très petits entrepreneurs à s’en sortir. Tu ne t’es pas enrichi du moindre centime. On a osé te le reprocher et te le faire payer. J’en ai été révolté.
Je constate également que ta commune est bien gérée.
Tu fais partie de l’UMP mais nul n’est parfait.
Là où ça coince sévère, c’est que je t’ai vu hier soir à la télé parler de " moralité en politique ". Cela me fend le cœur de te le dire (ça se voit, non ?) mais tu parles en orfèvre et me déçois profondément.
Car de moralité, lorsque toi et tes potes avez voulu " zapper " Nassimah, à la fin de son premier mandat, un soir à Etang-Salé, de moralité, dis-je, il n’en fut pas question.
De même, lorsque tu soutiens contre vents et marrées des truqueurs comme Didier-le-Petit ou son affidé Fournel, sachant pertinemment qu’ils ne valent pas la corde pour les pendre, tu effaces " moralité " de ton dico personnel.
Je ne t’ai jamais entendu non plus parler de moralité à propos de Sarko-le-Grimaçant, que tu as soutenu, quand on sait que c’est le pire des corrompus, en fait de président, que la France ait connu.
Quand on met une orange saine dans un panier de fruits pourris, elle ne guérit pas les autres. C’est plutôt le contraire.
Je te conserve mon amitié, Jean-Louis. Mais je te retire ma confiance. J’ai mal à l’âme en constatant que toi aussi, hélas, tu deviens comme tes amis.
Jules Bénard
Au vieux lycée de la rue Jean-Chatel, tu prenais souvent la défense des plus faibles.
Lorsqu’on t’a débarqué de l’Ecureuil, j’ai été de ceux qui t’ont défendu : tu avais commis une erreur comptable mais c’était pour aider les très petits entrepreneurs à s’en sortir. Tu ne t’es pas enrichi du moindre centime. On a osé te le reprocher et te le faire payer. J’en ai été révolté.
Je constate également que ta commune est bien gérée.
Tu fais partie de l’UMP mais nul n’est parfait.
Là où ça coince sévère, c’est que je t’ai vu hier soir à la télé parler de " moralité en politique ". Cela me fend le cœur de te le dire (ça se voit, non ?) mais tu parles en orfèvre et me déçois profondément.
Car de moralité, lorsque toi et tes potes avez voulu " zapper " Nassimah, à la fin de son premier mandat, un soir à Etang-Salé, de moralité, dis-je, il n’en fut pas question.
De même, lorsque tu soutiens contre vents et marrées des truqueurs comme Didier-le-Petit ou son affidé Fournel, sachant pertinemment qu’ils ne valent pas la corde pour les pendre, tu effaces " moralité " de ton dico personnel.
Je ne t’ai jamais entendu non plus parler de moralité à propos de Sarko-le-Grimaçant, que tu as soutenu, quand on sait que c’est le pire des corrompus, en fait de président, que la France ait connu.
Quand on met une orange saine dans un panier de fruits pourris, elle ne guérit pas les autres. C’est plutôt le contraire.
Je te conserve mon amitié, Jean-Louis. Mais je te retire ma confiance. J’ai mal à l’âme en constatant que toi aussi, hélas, tu deviens comme tes amis.
Jules Bénard