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Lettre ouverte à madame Monique Orphé : Vous nous prenez vraiment pour des poireaux !

Vous en avez fait bondir plus d’un à l’écran, madame. Quel choc ! Je ne vous savais pas capable de sortir de telles énormités avec des mines de première communiante. Je ne vous croyais pas capable de mentir aussi effrontément. Je ne vous croyais pas capable de dire à vos auditeurs : « J’en ai pas l’air comme […]

Ecrit par Jules Bénard – le mardi 24 mai 2016 à 14H36

Vous en avez fait bondir plus d’un à l’écran, madame. Quel choc !

Je ne vous savais pas capable de sortir de telles énormités avec des mines de première communiante. Je ne vous croyais pas capable de mentir aussi effrontément. Je ne vous croyais pas capable de dire à vos auditeurs : « J’en ai pas l’air comme ça, mais je vous prends tous pour une bande de cons ! »

Que vous vous sentiez obligée de suivre votre gouvernement de clampins comme une ombre, on le comprendrait à la rigueur : vous êtes payée pour, et bien payée.

Mais êtes-vous contrainte de dire à propos de loi-travail si décriée :  » Il y a des avancées dans cette loi  » ?

Des avancées ? Où ça ? Okilé ? Comment ? Dans quel domaine ? Ce que j’y vois, ce sont des reculades gigantesques par rapport à tout ce que le combat social avait réussi à engranger en faveur des travailleurs, depuis des décennies. Chaque patron pourra quasiment établir son propre code de lois du travail. Horaires et salaires à géométrie variable, surtout à la baisse pour les salaires. Les travailleurs n’auront plus le droit de refuser quoi que ce soit sous peine de licenciement sans préavis.

Des avancées, ça ? Non mais, sans rire… vous vous foutez de la gueule de qui, là ? Blum, Jaurès et leurs compagnons de lutte doivent se la mordre.

Il est vrai que vous et vos collègues parlementaires, sauf Huguette Bello, avez assisté à l’assemblée générale des patrons du bâtiment.

Je ne sache pas que vous ayez jamais assisté à l’assemblée générale des employés du bâtiment.

Je comprends mieux pourquoi vous et vos tristes coreligionnaires détestiez tant Huguette et fassiez tout pour l’éliminer : elle est le vivant reproche à vos démissions, vos lâchetés, vos reniements et vos tromperies. En dépit de vos mines furtives et vos mots à mi-voix, vous êtes redoutable de rouerie.

Je ne vous salue pas,

Jules Bénard
 

 

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