
Monsieur,
J'ai été surpris, de lire dans le Journal de l’Ile de la Réunion du jeudi 14 février 2013, votre position sur les contrats d'avenir et votre perception de l'avenir en lui même.
L'avenir, selon la définition qu'en donne le dictionnaire français Larousse, est le sort de quelqu'un dans le temps à venir, c'est une évolution, c'est la destinée de quelque chose. L'avenir se prépare donc dès aujourd'hui.
Monsieur le conseiller général et maire de la commune de Saint-Philippe. Vous avez une vision bien particulière de ce que peut être l'avenir. Pour vous il est évident que l'avenir est déjà tout tracé. Vous cumulez tant d'indemnités d'élus que vos fins de mois ne sont jamais à risque. Aussi, il vous ai facile de choisir celui des autres.
Lorsqu'on est un premier magistrat comme vous, l'avenir ne peut se concevoir que dans le cadre d'une construction collective, d'un intérêt commun, d'un projet cohérent de développement, de mise en avant du territoire. Or vos choix le montrent, vous privilégiez, une certaine classe sociale au détriment d'une autre, celle des "marmailles la cour". En témoigne l'abandon par exemple d'une partie de notre territoire à de gros investisseurs pour un obscur projet hôtelier. En témoigne également la fin annoncée du Grand Raid sur notre commune qui entrainera irrévocablement le déclin de certaines activités qui servaient l'intérêt des saint-philippois. Combien de familles ayant à disposition des chambres inoccupées, profitaient de ce grand évènement pour arrondir, modestement, leurs fins de mois ?
Vous savez parler d'avenir, mais semble t-il, uniquement lorsqu'il s'agit de l'assurer pour certains. C'est la conclusion que je tire lorsque j'ai pris connaissance de votre position sur les contrats d'avenir la semaine dernière. En vous lisant, le gouvernement socialiste applique une politique démagogique. Aider par un investissement public raisonné les jeunes en difficultés, principales victimes du chômage, ce que votre gouvernement UMP depuis 2007 n'a plus fait, est-ce de la démagogie ?
La démagogie est une attitude politique et rhétorique visant à essayer de dominer le peuple en s'assurant ses faveurs et en feignant de soutenir ses intérêts. C'est ainsi que vous avez, lors des régionales de 2010, soutenu l'idée qu'il faille un investissement public important afin de relancer l'économie locale par l'attribution de subventions et la mise en place de contrats publics style CUI et CAE. Vous étiez alors, à l'époque, moins farouchement opposé. Contradictoire n'est-ce pas?
Trois ans pour vous ce n'est peut être pas la panacée, mais pour ceux qui n'ont rien cela représente déjà un point de départ, une insertion, une formation, et malgré tout un bagage et une première expérience. Cela est mieux que rien. Mais comment voulez vous que cela puisse se faire lorsque les principales collectivités, notamment la Région, fer de lance de l'activité économique et dont le président est un de vos mentors, ne joue pas le jeu ?
Il faut pour cela qu'il y ai de la part d'homme politique comme vous moins d'égoïsme et plus de solidarité. N'est-il pas possible pour vous d'intercéder auprès de votre groupe « objectif réunion » et de changer la donne pour permettre à ces jeunes d'avoir un nouveau départ, une nouvelle chance? Ou encore auprès de Madame la présidente du conseil général, membre récent de l'UDI, parti auquel vous appartenez désormais ? En le faisant vous en sortiriez grandi.
L'avenir, dites vous, ne se résume pas à trois ans. Hélas par un tel positionnement, l'avenir ne prend aucune forme dans le contexte économique actuel, si ce n'est celle d'un CAE de 6 mois...
Vous pouvez encore, Monsieur le maire, prendre de la hauteur et permettre à votre commune d'obtenir plus de ces contrats en faisant en sorte que votre parti, majoritaire à la Région, décide d'assumer ce qu'il a prôné en 2010 : lutter contre l'urgence sociale et relancer l'économie par l'investissement public.
Yohan CERVANTES, un citoyen inquiet.
J'ai été surpris, de lire dans le Journal de l’Ile de la Réunion du jeudi 14 février 2013, votre position sur les contrats d'avenir et votre perception de l'avenir en lui même.
L'avenir, selon la définition qu'en donne le dictionnaire français Larousse, est le sort de quelqu'un dans le temps à venir, c'est une évolution, c'est la destinée de quelque chose. L'avenir se prépare donc dès aujourd'hui.
Monsieur le conseiller général et maire de la commune de Saint-Philippe. Vous avez une vision bien particulière de ce que peut être l'avenir. Pour vous il est évident que l'avenir est déjà tout tracé. Vous cumulez tant d'indemnités d'élus que vos fins de mois ne sont jamais à risque. Aussi, il vous ai facile de choisir celui des autres.
Lorsqu'on est un premier magistrat comme vous, l'avenir ne peut se concevoir que dans le cadre d'une construction collective, d'un intérêt commun, d'un projet cohérent de développement, de mise en avant du territoire. Or vos choix le montrent, vous privilégiez, une certaine classe sociale au détriment d'une autre, celle des "marmailles la cour". En témoigne l'abandon par exemple d'une partie de notre territoire à de gros investisseurs pour un obscur projet hôtelier. En témoigne également la fin annoncée du Grand Raid sur notre commune qui entrainera irrévocablement le déclin de certaines activités qui servaient l'intérêt des saint-philippois. Combien de familles ayant à disposition des chambres inoccupées, profitaient de ce grand évènement pour arrondir, modestement, leurs fins de mois ?
Vous savez parler d'avenir, mais semble t-il, uniquement lorsqu'il s'agit de l'assurer pour certains. C'est la conclusion que je tire lorsque j'ai pris connaissance de votre position sur les contrats d'avenir la semaine dernière. En vous lisant, le gouvernement socialiste applique une politique démagogique. Aider par un investissement public raisonné les jeunes en difficultés, principales victimes du chômage, ce que votre gouvernement UMP depuis 2007 n'a plus fait, est-ce de la démagogie ?
La démagogie est une attitude politique et rhétorique visant à essayer de dominer le peuple en s'assurant ses faveurs et en feignant de soutenir ses intérêts. C'est ainsi que vous avez, lors des régionales de 2010, soutenu l'idée qu'il faille un investissement public important afin de relancer l'économie locale par l'attribution de subventions et la mise en place de contrats publics style CUI et CAE. Vous étiez alors, à l'époque, moins farouchement opposé. Contradictoire n'est-ce pas?
Trois ans pour vous ce n'est peut être pas la panacée, mais pour ceux qui n'ont rien cela représente déjà un point de départ, une insertion, une formation, et malgré tout un bagage et une première expérience. Cela est mieux que rien. Mais comment voulez vous que cela puisse se faire lorsque les principales collectivités, notamment la Région, fer de lance de l'activité économique et dont le président est un de vos mentors, ne joue pas le jeu ?
Il faut pour cela qu'il y ai de la part d'homme politique comme vous moins d'égoïsme et plus de solidarité. N'est-il pas possible pour vous d'intercéder auprès de votre groupe « objectif réunion » et de changer la donne pour permettre à ces jeunes d'avoir un nouveau départ, une nouvelle chance? Ou encore auprès de Madame la présidente du conseil général, membre récent de l'UDI, parti auquel vous appartenez désormais ? En le faisant vous en sortiriez grandi.
L'avenir, dites vous, ne se résume pas à trois ans. Hélas par un tel positionnement, l'avenir ne prend aucune forme dans le contexte économique actuel, si ce n'est celle d'un CAE de 6 mois...
Vous pouvez encore, Monsieur le maire, prendre de la hauteur et permettre à votre commune d'obtenir plus de ces contrats en faisant en sorte que votre parti, majoritaire à la Région, décide d'assumer ce qu'il a prôné en 2010 : lutter contre l'urgence sociale et relancer l'économie par l'investissement public.
Yohan CERVANTES, un citoyen inquiet.