En chef aveugle et véritablement sourd aux propositions qui émanent de sa base populaire, le premier secrétaire fédéral coupe, tranche dans le lard sans coup férir, et rejette d’un revers de main désapprobateur et narquois tout débat démocratique pluraliste au sein des instances fédérales régionales.
Gilbert Annette pousse a contrario « en misouk » ses saintes nitouches Ericka Bareigts, et Monique Orphé, au détriment des autres petits camarades soldats de bas étage – selon lui – , qui travaillent pourtant sans relâche sur le terrain, pour une population en souffrance complètement déboussolée par la crise sociale actuelle.
A elles seules, Ericka Bareigts et Monique Orphé les honneurs lambrissés d’une République devenue bananière sous leurs talons aiguisés, alors même que ces favorites de l’édile roitelet de Saint-Denis, enrubannées de leurs titres ronflants d’adjointes, au matelas mensuel doré, ont immanquablement cassé le lien avec le peuple de gauche, en laissant à l’abandon et en totale déshérence les classes populaires de Saint-Denis.
Où sont Ericka Bareigts et Monique Orphé quand les plus démunis d’entre nous, crient de douleur à l’approche de la fin du mois ?
Gilbert Annette mène dangereusement une barque socialiste et municipale qui sombre chaque jour un peu plus dans l’inaction politique face aux vrais problèmes de désespérance sociale des plus pauvres et qui subissent de plein fouet le marasme économique ambiant.
En mairie centrale, lieu propice à toutes les compromissions possibles pour assouvir le train de vie fastueux de sa cour, l’heure est au partage du gâteau des circonscriptions de Saint-Denis, autour des candidatures annoncées comme déjà actées par Gilbert Annette d’Ericka Bareigts et Monique Orphé aux prochaines législatives de 2012 sur le chef-lieu.
Comment vais-je pouvoir en tant que fidèle militant socialiste faire du porte à porte pour des candidates que le peuple de gauche catalogue comme les « chouchoutes » de Gilbert Annette ?
Je crois que je vais pousser mes autres camarades de section, perdus dans les choix tyranniques d’un roitelet à sa tête, à quitter provisoirement le navire socialiste en perdition éthique, déontologique et d’idées humanistes, avant que son capitaine ivre de pouvoir ne le fracasse sur les rochers ciselés de la réalité incontournable des urnes.
Le caractère hautain de Gilbert Annette, son aveuglement bec et ongles à s’obstiner fermement à tenir la barre socialiste dans la direction de forts vents contraires au sein du parti socialiste, est le reflet de son manque de considération pour les opinions des « petits camarades » pourtant volontaires qui l’entourent et qui ont fait de ce parti une véritable force de proposition progressiste au service des plus démunis de La Réunion et non pas uniquement pour le clan Annette.
Et puis quand le bateau fou terminera sa course folle, la phrase rituelle « Les femmes et les enfants d’abord », sera remplacée par un Gilbert Annette vociférant quelques derniers mots symboliques avant l’échouage et le naufrage du parti socialiste sur l’île « Ericka et Monique d’abord sans oublier Didier et Christian »…
Signé : Un militant socialiste dionysien complètement écœuré