Zinfos : Vous êtes le coach vocal de la bande des Z’ACHarnés. Comment se passent les répétitions ?
Pheelip Zora Rosalie : Les répétitions se passent dans la bonne humeur, c’est essentiel pour pouvoir travailler efficacement et j’y tiens. On insiste plus sur le travail d’interprétation plutôt que sur la technique. Cependant il y a des chansons et des moments qui nécessitent un minimum de maîtrise, alors, évidemment, quelques notions techniques sont données sans pour autant chercher à trop pousser la performance. On reste rigoureux mais la prestation doit rester le plus naturelle possible.
Coacher 50 personnes dont des people, c’est aussi 50 niveaux différents ?
Bien sûr, les niveaux sont différents. Il n’empêche qu’il y a de belles surprises parmi ces personnalités qu’on « sort » de leur contexte respectif et on découvre de vrais talents – on vous laisse la surprise au spectacle -, de vrais passionnés, et le travail, au final, se fait de lui même et on avance bien.
Parmi les personnalités péi invitées du show, qui chante le plus faux 🙂 ?
Les Réunionnais ont l’oreille musicale, et les personnalités présentes sur ce projet sont toutes plus ou moins liées à la musique ou au paysage musical réunionnais. Désolé de vous décevoir mais personne ne chante faux dans cette équipe. Il y a de vrais tours de force et de vraies surprises, comme je l’ai déjà dit plus haut, quant aux choix des titres et des interprètes. Chacun chante au moins une chanson éloignée de son registre connu, et ça donne de vrais moments d’anthologie que nous avons vraiment hâte de partager avec le public.
Serez-vous également sur scène pour donner de la voix ?
Oui, j’irai sur scène, avec des titres que je partagerai avec, entre autres, Joa, Mickaël Pouvin, Elodie Ayé, Tania Boristhène, David Chassagne pour ne citer qu’eux. Et aussi pour un (gros) clin d’oeil à ma formation d’origine avec Davy Sicard, Didyé Kergrin et Stephane Allouche : College Brothers. Que du bonheur !!!
Pourquoi participer à ce concert de solidarité ? Est-ce un rendez-vous immanquable pour vous ?
La réponse est évidente, je pense. Dès lors qu’on se dit artiste et qu’on se présente comme tel, on devient très vite un exemple. De ce fait, utiliser son image, sans aucune prétention, mais plus pour dire et montrer nos convictions, nos engagements, peut aider à sensibiliser le public sur les malheurs de notre monde (déjà, de nôtre île pour commencer). C’est tout le but, et à les faire réagir dans le bon sens.
C’est un rendez-vous immanquable, justement parce qu’il s’agit d’un événement appelant à la solidarité mais aussi parce que la création de ce spectacle – encore un grand bravo et un grand merci à Nicole Dambreville – a permis la rencontre d’artistes, de personnalités de sensibilités qui se sont mues en un seul objectif et tout çà, à chaque fois dans une ambiance de fête qui transpirera, littéralement j’espère, le 14 novembre au Petit Stade. Vien à Zot’ La Mizik çà Lé Doux !!