
J’avais le choix entre deux sujets ce matin : la mort tragique du baleineau dans les tétrapodes de la route du Littoral et les centaines de messages que je reçois sur Facebook appelant à bloquer la Réunion le 17 novembre prochain.
Exceptionnellement, je ne vais pas choisir et ce matin, et vous aurez droit à deux éditos pour le prix d’un.
Commençons donc par ce pauvre baleineau que certains ont surnommé Billy, d’autres Ti Chaloupe ou NRL…
L’occasion pour moi de constater à quel point c’est fou le nombre d’experts que compte notre ile.
Chacun y va de son analyse, de son conseil, n’hésitant pas à moucater au passage ceux qui se sont bougé le cul, passez-moi l’expression, pour tenter de sauver le malheureux. De vrais spécialistes eux, au passage.
Fallait pas faire comme ci, fallait plutôt faire comme ça, s’il est mort c’est parce que sa maman n’était pas là pour lui donner à téter (alors qu’il était sevré…), c’est la faute aux travaux de la NRL (alors qu’il n’y avait pas de travaux la nuit où a eu lieu l’échouage.
L’explication est malheureusement beaucoup plus simple et beaucoup plus banale : partout dans le monde, pour une raison que les scientifiques ignorent encore (certains évoquent les sonars des sous-marins, mais rien n’est prouvé), des milliers de dauphins et de baleines s’échouent pour mourir. Des suicides de masse pourrait-on dire.
Notre baleineau, pour une raison que l’autopsie déterminera on l’espère, peut-être a-t-il ingurgité du plastique, peut-être était-il blessé ou malade, a souhaité venir mourir sur nos côtes. Et le hasard a fait qu’il soit venu le faire à la Grande Chaloupe, sur le chantier de la NRL.
L’occasion était trop belle pour tous les opposants à la NRL de vouloir la rendre responsable, mais il leur faudra malheureusement trouver d’autres prétextes, plus crédibles, pour justifier leur opposition.
L’autre sujet concerne les centaines de messages que je reçois sur ma page Facebook appelant à bloquer la Réunion le 17 novembre prochain.
Au début c’était une simple reprise d’un texto national, puis un petit malin a eu l’idée de « réunionniser » le message en donnant rendez-vous aux potentiels manifestants à des heures et endroits bien précis le 17.
Et comme d’habitude, il y a une multitude de courageux qui se chargent de le partager en l’envoyant à tous leurs contacts, donnant une force virale au message.
Le problème, c’est qu’il est plus facile d’appuyer sur la touche envoi de son ordinateur que de se déplacer et d’aller manifester réellement.
Si seulement le dixième de ceux qui relaient le message se décidaient à bloquer réellement la Réunion le 17 novembre prochain, plus personne ne pourrait rouler dans l’ile ! Ce ne sera malheureusement, ou heureusement, pas le cas, tout dépend de là où on se place.
Quant à l’autre partie du message incitant à ne pas dépenser un euro ce jour-là, il est particulièrement ridicule. On doit bien acheter de quoi manger, de quoi rouler. Et si on ne le fait pas le 17, faudra bien le faire le 16 ou le 18…. Et pour les commerçants, pour l’Etat, ça ne changera strictement rien !
Exceptionnellement, je ne vais pas choisir et ce matin, et vous aurez droit à deux éditos pour le prix d’un.
Commençons donc par ce pauvre baleineau que certains ont surnommé Billy, d’autres Ti Chaloupe ou NRL…
L’occasion pour moi de constater à quel point c’est fou le nombre d’experts que compte notre ile.
Chacun y va de son analyse, de son conseil, n’hésitant pas à moucater au passage ceux qui se sont bougé le cul, passez-moi l’expression, pour tenter de sauver le malheureux. De vrais spécialistes eux, au passage.
Fallait pas faire comme ci, fallait plutôt faire comme ça, s’il est mort c’est parce que sa maman n’était pas là pour lui donner à téter (alors qu’il était sevré…), c’est la faute aux travaux de la NRL (alors qu’il n’y avait pas de travaux la nuit où a eu lieu l’échouage.
L’explication est malheureusement beaucoup plus simple et beaucoup plus banale : partout dans le monde, pour une raison que les scientifiques ignorent encore (certains évoquent les sonars des sous-marins, mais rien n’est prouvé), des milliers de dauphins et de baleines s’échouent pour mourir. Des suicides de masse pourrait-on dire.
Notre baleineau, pour une raison que l’autopsie déterminera on l’espère, peut-être a-t-il ingurgité du plastique, peut-être était-il blessé ou malade, a souhaité venir mourir sur nos côtes. Et le hasard a fait qu’il soit venu le faire à la Grande Chaloupe, sur le chantier de la NRL.
L’occasion était trop belle pour tous les opposants à la NRL de vouloir la rendre responsable, mais il leur faudra malheureusement trouver d’autres prétextes, plus crédibles, pour justifier leur opposition.
L’autre sujet concerne les centaines de messages que je reçois sur ma page Facebook appelant à bloquer la Réunion le 17 novembre prochain.
Au début c’était une simple reprise d’un texto national, puis un petit malin a eu l’idée de « réunionniser » le message en donnant rendez-vous aux potentiels manifestants à des heures et endroits bien précis le 17.
Et comme d’habitude, il y a une multitude de courageux qui se chargent de le partager en l’envoyant à tous leurs contacts, donnant une force virale au message.
Le problème, c’est qu’il est plus facile d’appuyer sur la touche envoi de son ordinateur que de se déplacer et d’aller manifester réellement.
Si seulement le dixième de ceux qui relaient le message se décidaient à bloquer réellement la Réunion le 17 novembre prochain, plus personne ne pourrait rouler dans l’ile ! Ce ne sera malheureusement, ou heureusement, pas le cas, tout dépend de là où on se place.
Quant à l’autre partie du message incitant à ne pas dépenser un euro ce jour-là, il est particulièrement ridicule. On doit bien acheter de quoi manger, de quoi rouler. Et si on ne le fait pas le 17, faudra bien le faire le 16 ou le 18…. Et pour les commerçants, pour l’Etat, ça ne changera strictement rien !