Utilisées depuis avril 2018 en Normandie, les véhicules de contrôle conduits par des opérateurs privés seront également déployés dans les régions Bretagne, Pays-de-la-Loire et Centre-Val-de-Loire en 2020.
Les voitures radars, anciennement "radar mobile de nouvelle génération" (RMNG), ne seront pas conduites par des agents des forces de l’ordre mais par des chauffeurs privés engagés par la société normande Mobiom.
Une fois mises en circulation, ces voitures équipées détecteront, en circulation, les excès de vitesse des autres automobilistes sans émettre de flash. Leur trajet sera déterminé par la préfecture.
Cette possibilité est due à une nouvelle technologie qui permet à ces véhicules de se fondre dans le trafic incognito et de détecter les infractions de vitesse sans être repérés. Ils contrôlent ainsi la vitesse des véhicules qu’ils croisent et qui les doublent.
Bientôt quatre autres régions concernées
"Ce système nous a permis de faire que ces voitures (…) tournent à peu près 5 heures par jour", explique sur RMC Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière. "Cela oblige les automobilistes à être plus attentif(s)", ajoute-t-il.
Le magazine spécialisé Autoplus annonce de son côté que ces véhicules radars privés pourraient rapidement être déployés dans d’autres régions en 2020. Les Hauts-de-France, la Nouvelle-Aquitaine, la Franche-Comté et la région Grand-Est pourraient être concernés.
Quelles sont les sanctions avec une voiture radar banalisée?
La tolérance est plus importante avec les voitures radars banalisées. Jusqu’à 100 km/h, une tolérance de 10 km/h est accordée à l'automobiliste.
Les sanctions sont les suivantes :
Les voitures radars, anciennement "radar mobile de nouvelle génération" (RMNG), ne seront pas conduites par des agents des forces de l’ordre mais par des chauffeurs privés engagés par la société normande Mobiom.
Une fois mises en circulation, ces voitures équipées détecteront, en circulation, les excès de vitesse des autres automobilistes sans émettre de flash. Leur trajet sera déterminé par la préfecture.
Cette possibilité est due à une nouvelle technologie qui permet à ces véhicules de se fondre dans le trafic incognito et de détecter les infractions de vitesse sans être repérés. Ils contrôlent ainsi la vitesse des véhicules qu’ils croisent et qui les doublent.
Bientôt quatre autres régions concernées
"Ce système nous a permis de faire que ces voitures (…) tournent à peu près 5 heures par jour", explique sur RMC Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière. "Cela oblige les automobilistes à être plus attentif(s)", ajoute-t-il.
Le magazine spécialisé Autoplus annonce de son côté que ces véhicules radars privés pourraient rapidement être déployés dans d’autres régions en 2020. Les Hauts-de-France, la Nouvelle-Aquitaine, la Franche-Comté et la région Grand-Est pourraient être concernés.
Quelles sont les sanctions avec une voiture radar banalisée?
La tolérance est plus importante avec les voitures radars banalisées. Jusqu’à 100 km/h, une tolérance de 10 km/h est accordée à l'automobiliste.
Les sanctions sont les suivantes :
- Excès de vitesse inférieur à 20 km/h : retrait d’un point de permis et 68 ou 135 euros d’amende.
- Excès de vitesse entre 20 et 30 km/h : retrait de 2 points et 135 euros d’amende.
- Excès de vitesse entre 30 et 40 km/h : retrait de 3 points et 135 euros d’amende.
- Excès de vitesse entre 40 et 50 km/h : retrait de 4 points et 135 euros d’amende.
- Excès de vitesse supérieur à 50 km/h : retrait de 6 points et 1 500 euros d’amende.