
La Gazette des communes publie une étude menée par le Centre d'observation et de mesure des politiques sociales (Compas) sur les seuils de pauvreté des 100 plus grandes villes françaises pour l’année 2011. L'étude pousse la comparaison jusqu'à intégrer les départements d'outre-mer.
Les villes de La Réunion trustent d'ailleurs la tête d'un classement peu glorieux. Le taux de pauvreté s’élève à hauteur de 44% à Saint-Pierre qui se retrouve deuxième de ce classement national. La capitale du Sud est talonnée par le Tampon et ses 43% de pauvreté. Saint-Paul (4e avec 39%), Saint-Denis (6e - 34%) "rivalisent" avec des villes comme Aubervilliers, Saint-Denis (département 93), Beziers ou Sarcelles. En tête de classement, Roubaix, dans le département Nord, affiche un taux record pour ce Top 100 avec 45% de pauvreté.
En intégrant toutes les villes de plus de 10.000 habitants, prévient le document, un grand nombre de communes de banlieue parisienne, comme Clichy-sous-Bois (45 % de pauvres) ou Grigny (43 %), des départements d’Outre-mer comme Le Port (38.000 habitants, le taux de pauvreté s’élève à 55 %), apparait dans le classement.
Les Outre-mer en première ligne
Le Compas confirme dans son rendu que "le phénomène qui frappe reste l’ampleur de la pauvreté dans les communes d’Outre-mer : la moitié des dix communes où le taux de pauvreté est le plus élevé – supérieur à 32 % – se situe dans ce classement. Des territoires où l’extrême richesse côtoie la plus grande pauvreté".
Le Centre d'observation et de mesure des politiques sociales expose divers facteurs expliquant les différentiels de taux de pauvreté entre les villes étudiées. Le premier étant évidemment l’emploi. Le document fait remarquer à ce titre : "le taux de pauvreté est le plus élevé là ou l’emploi manque le plus", une évidence. Mais deux autres raisons sont mises en avant, comme "le type de peuplement des communes (et par exemple l’implantation de populations immigrées démunies), l’histoire des politiques locales de logement social et l’évolution des prix de l’immobilier ou l’existence d’un parc privé accessible à des catégories défavorisées".
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La méthodologie suivie :
Le taux de pauvreté estimé à 60 % du revenu médian est le pourcentage de ménages qui perçoivent moins de 60 % du revenu médian national, pour lequel la moitié de la population dispose de ressources supérieures et l’autre inférieures, après impôts directs et prestations sociales. Le seuil de pauvreté est de 977 euros en 2011. Les estimations du Compas sont réalisées à partir des données fiscales communiquées par l’Insee pour toutes les communes, pour l’année 2011.
Les villes de La Réunion trustent d'ailleurs la tête d'un classement peu glorieux. Le taux de pauvreté s’élève à hauteur de 44% à Saint-Pierre qui se retrouve deuxième de ce classement national. La capitale du Sud est talonnée par le Tampon et ses 43% de pauvreté. Saint-Paul (4e avec 39%), Saint-Denis (6e - 34%) "rivalisent" avec des villes comme Aubervilliers, Saint-Denis (département 93), Beziers ou Sarcelles. En tête de classement, Roubaix, dans le département Nord, affiche un taux record pour ce Top 100 avec 45% de pauvreté.
En intégrant toutes les villes de plus de 10.000 habitants, prévient le document, un grand nombre de communes de banlieue parisienne, comme Clichy-sous-Bois (45 % de pauvres) ou Grigny (43 %), des départements d’Outre-mer comme Le Port (38.000 habitants, le taux de pauvreté s’élève à 55 %), apparait dans le classement.
Les Outre-mer en première ligne
Le Compas confirme dans son rendu que "le phénomène qui frappe reste l’ampleur de la pauvreté dans les communes d’Outre-mer : la moitié des dix communes où le taux de pauvreté est le plus élevé – supérieur à 32 % – se situe dans ce classement. Des territoires où l’extrême richesse côtoie la plus grande pauvreté".
Le Centre d'observation et de mesure des politiques sociales expose divers facteurs expliquant les différentiels de taux de pauvreté entre les villes étudiées. Le premier étant évidemment l’emploi. Le document fait remarquer à ce titre : "le taux de pauvreté est le plus élevé là ou l’emploi manque le plus", une évidence. Mais deux autres raisons sont mises en avant, comme "le type de peuplement des communes (et par exemple l’implantation de populations immigrées démunies), l’histoire des politiques locales de logement social et l’évolution des prix de l’immobilier ou l’existence d’un parc privé accessible à des catégories défavorisées".
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La méthodologie suivie :
Le taux de pauvreté estimé à 60 % du revenu médian est le pourcentage de ménages qui perçoivent moins de 60 % du revenu médian national, pour lequel la moitié de la population dispose de ressources supérieures et l’autre inférieures, après impôts directs et prestations sociales. Le seuil de pauvreté est de 977 euros en 2011. Les estimations du Compas sont réalisées à partir des données fiscales communiquées par l’Insee pour toutes les communes, pour l’année 2011.
