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Les trois jeunes agresseurs d’une prostituée et de son client évitent la case prison

Les trois jeunes qui ont agressé et menacé une prostituée et son client à Saint-Denis échappent à la case prison. Une clémence due pour deux d'entre eux à leur casier judiciaire qui était jusque-là vierge.

Ecrit par R.Labrousse - L.Grondin – le samedi 28 novembre 2020 à 07H52

Ce vendredi en comparution immédiate et après deux reports d’audience, trois jeunes hommes ont été reconnus coupables d’agression sur une prostituée (seule victime présente au tribunal) et son client à Saint-Denis. 

Le trio de prévenus devait répondre des faits d’obtention d’argent, par la violence, et menaces de mort sous peine de diffuser des images du client avec une prostituée.

En ce soir de septembre 2020, ils s’étaient mis en tête d’aller agresser une prostituée et son client, soi-disant pour faire cesser les passes dans le quartier. Les trois agresseurs ont reconnu les faits lors de leur garde à vue et ont assumé leurs actes. 

Devant les juges, celui qui a frappé et menacé le client s’est fait charger par ses deux compères en raison du fait qu’il avait insisté pour aller au parking ce soir-là car il avait « une grosse envie de baiser et d’aller aux putes », racontera l’un d’eux .

« J’étais là pour faire la police de la prostitution »

C’est le même jeune homme qui a frappé et pris le sac de la prostituée puis est parti avec le client dans sa voiture pour que ce dernier lui retire de l’argent au distributeur automatique. Mais le client avait réussi à attirer l’attention des policiers en grillant un feu rouge sur son trajet. 

Le meneur a expliqué en garde à vue qu’il en avait assez de voir les prostituées venir dans ce parking et dira : « j’étais là pour faire la police de la prostitution ». Le deuxième acolyte avait pour mission de filmer le « couple » afin de les menacer de tout divulguer. Selon les agresseurs, ils n’avaient finalement rien capté de la scène. Ce qui ne les avait pas empêchés de jouer de cette menace pour tenter de mener à la baguette le client. 

Alors que deux des prévenus étaient sous contrôle judiciaire et le troisième, le plus actif, en détention provisoire, ils ont été tous les trois condamnés à des degrés divers. 

Celui qui disposait d’un casier déjà garni repart avec 16 mois dont 8 assortis d’un sursis probatoire, pas de maintien en détention. 

16 mois dont 8 avec sursis probatoire et sans mandat de dépôt ont été prononcés à l’encontre de celui qui a eu le rôle le plus actif. Il a été reconnu coupable de violence sans ITT et extorsion. 12 mois ferme sans maintien en détention avaient été requis à son encontre quelques heures plus tôt.

Enfin, le troisième agresseur a été condamné à 8 mois de prison assortis entièrement d’un sursis probatoire en cas de non exécution de 200 heures de travaux d’intérêt général. Il a été relaxé des faits de violence sans ITT. Une condamnation conforme aux réquisitions de la procureure, au regard du casier judiciaire vierge et du rôle mineur qu’il a joué dans cette agression.

 

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