Vendredi dernier, jour de rentrée des classes, une collégienne s’est vue ordonner de revenir le lundi sans ses tresses, jugées trop grosses par le CPE du collège privé Sainte-Geneviève, à Saint-André. La mère de la jeune fille exprime sa colère sur les réseaux sociaux, illustrant ses propos d’une photo desdites tresses. Les internautes ont largement commenté le post de la maman, beaucoup estimant qu’il s’agit de discrimination raciale.
Le règlement intérieur du collège Sainte-Geneviève stipule que si la coiffure est jugée non conforme aux attentes de la direction, celle-ci se réserve le droit d’intervenir. Les parents de la petite ont demandé des explications à la direction, qui leur a répondu qu’elle ne serait pas acceptée au sein du collège avec ces tresses. La mère précise que sa fille a du mal à coiffer ses cheveux le matin, des cheveux de nature crépue. Les tresses en question sont des rajouts, qui simplifiaient la vie de la petite. Certains commentateurs ont proposé à la mère de faire des tresses plus fines, afin de vérifier que c’est bien la grosseur des tresses qui pose problème à la direction du collège.
En juillet, un lycée guadeloupéen avait défrayé la chronique avec [sa décision d’interdire les coupes afro]urlblank:https://www.zinfos974.com/Des-coupes-de-cheveux-interdites-au-lycee-Bel-Air-de-Guadeloupe_a142453.html , dans une large acception du terme. De nombreuses femmes noires se libèrent actuellement de l’injonction au défrisage, affirmant leur identité en laissant leurs cheveux au naturel.