

"Les travailleurs sociaux doivent avoir une reconnaissance dans les trois fonctions publiques de catégorie A, mais également être considérés comme cadres dans le secteur privé et non pas comme ayant des diplômes de catégorie 3 (ndlr : B), équivalent au Bac. Nous avons fait trois années d'études", rappelle Christophe Viala, représentant syndical du SNU SFP FSU.
Pour cette revalorisation, les travailleurs sociaux s'appuient sur l'accord de Bologne. Ce dernier a été signé en 2005. Il harmonise au niveau européen la revalorisation des diplômes d'Etat de travailleurs sociaux comme Bac + 3, actuellement en Bac + 2. "La France a signé l'accord mais ne l'a toujours pas appliqué, ce n'est pas normal, explique-t-il, notre pays a l'obligation en tant que signataire d'harmoniser notre diplôme au niveau européen".
Les travailleurs sociaux vont se rendre en fin de matinée au Conseil général et à la préfecture pour déposer deux motions. "Le Conseil général fait parti des collectivités et des représentants siègent dans les comités supérieurs de la fonction publique territoriale. C'est un moyen de pression au niveau national. Après, on se rendra à la préfecture pour cette fois-ci faire remonter nos revendications au niveau de l'Etat", souligne le syndicaliste.
Le mouvement de ce matin touche les assistants sociaux, conseillères en économie sociale et familiale, éducateurs jeunes enfants et éducateurs spécialisés, les quatre corps de métiers des travailleurs sociaux.