
Les syndicats de transporteurs, ambulanciers, taxi et auto-école ont le sourire à la sortie de la réunion qui s'est tenue pendant près de quatre heures dans les locaux du Conseil régional. L'enjeu était de taille, la mise en place du gazole professionnel demandé depuis 2007 par les syndicats. Les négociations ont été âpres mais la réunion s'est déroulée dans un "esprit constructif", souligne David Lorion, vice-président de la Région délégué au développement économique
"C'est un jour historique, pour la première fois le gazole professionnel est mis en place à la Réunion pour les métiers du transport", explique-t-il. Et la partie était loin d'être gagnée, tant la tension entourant cette question de l'instauration d'un gazole professionnel dans notre île traine depuis cinq ans. La remarque de Henri Calicharane, représentant de la chambre Syndicale des Ambulanciers, n'est pas innocente. "Il a fallu attendre le changement de mandature pour arriver à être écoutés", lâche-t-il. Désormais, la Réunion ne sera plus la mauvaise élève en matière de gazole professionnel.
5 et 6 centimes d'euros
Le niveau de prise en charge par la Région Réunion sera de 5 centimes pour les transporteurs routiers de marchandises et de voyageurs et de 6 centimes pour les taxis, ambulances et auto-école avec effet rétroactif au 1er janvier 2012. Tout le monde ne pourra pas avoir accès à cette détaxe de carburant, calculée sur la TSCC (Taxe spéciale des consommations sur les carburants) et non sur le prix à la pompe, certaines catégories étant exclues du dispositif comme les véhicules de transport de voyageurs disposant d'une convention avec une collectivité locale (SEM ou EPCI). La demande de subvention se fera dans un premier temps auprès de la Région et "évoluera vers un traitement par l'ASP et les douanes à terme", espère David Lorion. "C'est une page du transport réunionnais qui se tourne (…). Mais ce dispositif va amener un peu de paix sociale et permettre à une profession touchée par la crise de respirer un peu", explique de son côté Jean-Bernard Caroupaye, président de la FNTR.
Dernier des représentants syndicales à parler, Ary Claude Cado, qui représente les artisans taxis, a rappelé que pour sa profession, il s'agissait d'un petit "pas". "En métropole et dans les autres DOM, je rappelle que la profession bénéficie d'une détaxe de 30 centimes sur 5.000 litres maximum par an. Ce dispositif n'est pas appliquée à la Réunion aujourd'hui (…). J'appelle à la solidarité dans les combats qui seront à mener dans les prochains mois", souligne-t-il.
Le gazole professionnel va concerner 800 entreprises et 7.000 véhicules à terme dans notre île et pour ce dispositif, mis en place au 1er septembre, la Région Réunion mobilisera une enveloppe de 2 millions d'euros.
"C'est un jour historique, pour la première fois le gazole professionnel est mis en place à la Réunion pour les métiers du transport", explique-t-il. Et la partie était loin d'être gagnée, tant la tension entourant cette question de l'instauration d'un gazole professionnel dans notre île traine depuis cinq ans. La remarque de Henri Calicharane, représentant de la chambre Syndicale des Ambulanciers, n'est pas innocente. "Il a fallu attendre le changement de mandature pour arriver à être écoutés", lâche-t-il. Désormais, la Réunion ne sera plus la mauvaise élève en matière de gazole professionnel.
5 et 6 centimes d'euros
Le niveau de prise en charge par la Région Réunion sera de 5 centimes pour les transporteurs routiers de marchandises et de voyageurs et de 6 centimes pour les taxis, ambulances et auto-école avec effet rétroactif au 1er janvier 2012. Tout le monde ne pourra pas avoir accès à cette détaxe de carburant, calculée sur la TSCC (Taxe spéciale des consommations sur les carburants) et non sur le prix à la pompe, certaines catégories étant exclues du dispositif comme les véhicules de transport de voyageurs disposant d'une convention avec une collectivité locale (SEM ou EPCI). La demande de subvention se fera dans un premier temps auprès de la Région et "évoluera vers un traitement par l'ASP et les douanes à terme", espère David Lorion. "C'est une page du transport réunionnais qui se tourne (…). Mais ce dispositif va amener un peu de paix sociale et permettre à une profession touchée par la crise de respirer un peu", explique de son côté Jean-Bernard Caroupaye, président de la FNTR.
Dernier des représentants syndicales à parler, Ary Claude Cado, qui représente les artisans taxis, a rappelé que pour sa profession, il s'agissait d'un petit "pas". "En métropole et dans les autres DOM, je rappelle que la profession bénéficie d'une détaxe de 30 centimes sur 5.000 litres maximum par an. Ce dispositif n'est pas appliquée à la Réunion aujourd'hui (…). J'appelle à la solidarité dans les combats qui seront à mener dans les prochains mois", souligne-t-il.
Le gazole professionnel va concerner 800 entreprises et 7.000 véhicules à terme dans notre île et pour ce dispositif, mis en place au 1er septembre, la Région Réunion mobilisera une enveloppe de 2 millions d'euros.