
L'écologie "dans le texte" appliquée sur nos routes ? Une maigre contribution à la protection à l'environnement certes, mais une goutte d'eau à saluer par ces temps de flambée des carburants.
Avec 135 camions cumulés, les sociétés Pôle Logistique Réunion et Centrale Frais font mentir l'actualité à leur façon. Ces dernières, spécialisées dans le transport routier de marchandises, ont conclu hier, l'engagement d'une réduction de leur consommation de carburants sur leurs poids lourds respectifs. Comment cela est-il rendu possible ?
Des déplacements repensés
"Il y a le volet véhicule", précise Philippe Beutin, directeur de l'ADEME Réunion, "qui veut que les entreprises s'engagent à utiliser des véhicules plus performants, sur le plan environnemental bien sûr, et donc moins polluants. Ensuite, il y a un suivi en temps réel de la consommation de carburant des véhicules lancés sur nos routes". Plus concrètement, cela devient possible grâce à l'utilisation de logiciels de suivi de conduite ou même de l'utilisation de carburants alternatifs.

Plus formel mais tout aussi efficace : l'éco-conduite. En effet rappelle Philippe Beutin, "réduire sa dépendance au gazole passe aussi par la formation des conducteurs eux-mêmes". En clair, un comportement moins agressif sur l'accélérateur peut, sur le long terme, s'avérer payant à double titre : le niveau de consommation et l'usure de la mécanique générale.
Enfin, le quatrième axe de cette "charte CO2 d’engagement volontaire" intègre le fait de repenser l'organisation globale des transports de la société en question. But de l'opération : éviter par exemple les trajets inutiles ou regrouper des déplacements dans le même secteur en une seule fois.
Devant les questions sur l'intérêt pour son entreprise d'adhérer à un tel programme sur les prochaines années, Hervé Dupont, directeur de Centrale Frais, lie à la fois l'intérêt économique à l'écologique. Renseignement pris, cette démarche ne donne lieu à aucune ristourne fiscale ou autre avantage, ce qui grandit un peu plus l'engagement de ces sociétés pionnières.
Avec ses 25 poids lourds destinés au transport frigorifique de denrées alimentaires, Centrale Frais tout comme Pôle Logistique Réunion (110 camions) comptent bien peser les bénéfices de cet engagement d'ici trois ans, terme de ce suivi. D'ici là, l'ADEME pense déjà à élargir ce faisceau d'entreprises pour que la question énergétique soit de moins en moins présente sous les feux de l'actualité.
Enfin, le quatrième axe de cette "charte CO2 d’engagement volontaire" intègre le fait de repenser l'organisation globale des transports de la société en question. But de l'opération : éviter par exemple les trajets inutiles ou regrouper des déplacements dans le même secteur en une seule fois.
Devant les questions sur l'intérêt pour son entreprise d'adhérer à un tel programme sur les prochaines années, Hervé Dupont, directeur de Centrale Frais, lie à la fois l'intérêt économique à l'écologique. Renseignement pris, cette démarche ne donne lieu à aucune ristourne fiscale ou autre avantage, ce qui grandit un peu plus l'engagement de ces sociétés pionnières.
Avec ses 25 poids lourds destinés au transport frigorifique de denrées alimentaires, Centrale Frais tout comme Pôle Logistique Réunion (110 camions) comptent bien peser les bénéfices de cet engagement d'ici trois ans, terme de ce suivi. D'ici là, l'ADEME pense déjà à élargir ce faisceau d'entreprises pour que la question énergétique soit de moins en moins présente sous les feux de l'actualité.