Les drogues dures continuent à faire des ravages dans l’île sœur, entre héroïne et Brown Sugar. Le dernier rapport de l’organe international de contrôle des stupéfiants, dépendant des Nations Unies, mettait déjà à l’index Maurice, comme le premier pays consommateur de drogue en Afrique.
L’association AIDES, basée dans un quartier populaire de Port-Louis, tire pourtant la sonnette d’alarme, pour faire réagir les consciences, sur les dangers de la prise d’opiacés pour la santé. L’association constate également sur le terrain, un phénomène préoccupant, pour les toxicomanes traités par méthadone.
Méthadone, psychotropes et alcool
Durant leur traitement de substitution, de nombreux toxicomanes à l’Ile Maurice prennent souvent un cocktail détonnant, voire mortel, mélangeant méthadone, psychotropes comme le Valium et alcool.
« Nous informons les personnes prenant de la méthadone des risques qu’elles courent en prenant d’autres drogues en même temps que leur traitement« , explique la responsable de l’association AIDES au site [lemauricien.com]urlblank:http://lemauricien.com . La méthadone ne durant que quelques heures, les toxicomanes, avalent ensuite des psychotropes et ingurgitent de l’alcool, pour atténuer l’effet de manque ressenti.
Dans ce quartier populaire de Port-Louis « il y a deux à trois décès chaque mois, consécutifs à la prise de ces cocktails mortels » déplore la responsable. Actuellement deux toxicomanes d’une trentaine d’années, sont dans le coma, après l’absorption de ce breuvage explosif.