Elles ont dépassé toutes les deux le plateau des Seychelles et semblent avoir engagé une course pour rejoindre les côtes de la péninsule Arabique.
Laquelle des deux arrivera la première ? les paris sont lancés !
Elles avaient toutes les deux croisé le dernier cyclone de la saison au Nord Est de Madagascar, ce qui les avait fait perdre leur cap durant quelques jours. Mais depuis, elles ont repris leur route.
Ces tortues nous font voyager en ces temps de confinement et elles alimentent les modèles météorologiques de prévision des cyclones avec les données de température de l’océan que leurs balises enregistrent régulièrement et transmettent ensuite par satellite à chaque fois que les tortues font surface pour respirer ou se chauffer au soleil, explique Stéphane Ciccione.
C’est en effet le LACY (Laboratoire de l’Atmosphère et des Cyclones) de l’Université de La Réunion qui a financé les balises dans le cadre du programme RENOVRISK. Kelonia récupère les données biologiques sur les tortues et le Lacy récupère les données océanologiques. « Un programme gagnant/gagnant ! », s’en félicite le directeur de Kelonia.