Cette société de taxiteurs avait répondu à un appel d’offres. “Les courses étaient facturées entre 120 et 200 euros”, indique Ary-Claude Caro, représentant des taxiteurs. Mais, il y a deux ans dans le cadre d’un marché négocié, les recettes journalières de ces professionnels de la route, ont été divisées par deux.
“Un taxi qui percevait 120 euros pour le transport des enfants handicapés, au dernier appel d’offres, c’est 60 euros. De plus, les factures n’ont été payées qu’à 90 %, il reste 10 % qui devaient rentrer dans le cadre de la régularisation, à chaque fin de période scolaire, c’est-à-dire au mois d’août”.
Selon Ary-Claude Caro, ce reliquat qui s’élèverait entre 150 à 200.000 euros, n’est toujours pas versé. “Au prix où est le carburant, cet argent aurait permis de faire face à quelques soucis financiers”.
L’impatience gagne les taxiteurs. “Notre société a déjà sollicité le Conseil général. Nous voulons une réponse précise”. Et si le versement du reliquat tarde trop, les professionnels de la route envisagent des actions publiques. L’idée de bloquer le Département fait son chemin…