Revenir à la rubrique : Social

Les syndicats policiers veulent un « Plan Marshall »

Deux syndicats policiers, l’UNSA Police et Alliance se sont rassemblés en face du Tribunal de Champ-Fleuri en début d’après-midi. Un mouvement syndical à dissocier de la marche citoyenne prévue ce mercredi. Jean-Pierre Lauret, Secrétaire régional adjoint UNSA Police répond à nos questions.

Ecrit par zinfos974 – le mardi 25 octobre 2016 à 18H31
Comment a été initié ce mouvement ?
 
Ce mouvement a été initié par l’intersyndicale de huit syndicats en métropole dont l’UNSA Police et Alliance Police Nationale. Le but de cette mobilisation est de montrer l’exaspération des policiers par rapport à des situations de plus en plus extrêmes, des collègues blessés gravement et qui garderont des séquelles à vie, ou des collègues assassinés.
 
Aujourd’hui, nous sommes à un tel niveau de violence que nous sommes dans l’obligation d’avoir un dispositif différent de celui qui existe actuellement, notamment au niveau législatif et des moyens. Il faut un véritable plan Marshall pour la police, un plan de sécurité publique, comme l’a annoncé le ministre de l’Intérieur avec des réponses fortes. Nos doléances et nos exigences doivent être prises en compte.
 
En quoi cette manifestation est-elle à dissocier de la [marche prévue mercredi par Unité Police FO]urlblank:http://www.zinfos974.com/Saint-Denis-Une-manifestation-policiere-sans-recuperation-syndicale_a106761.html  ?
 
Nous ne sommes pas là pour faire de la récupération. Le mouvement citoyen a été initié par des collègues en dehors de tout syndicat. C’était leur volonté, on la respecte. Il n’est pas question de récupérer leur action. Nous nous positionnons sur une plateforme syndicale et quand on veut faire un mouvement sans étiquette, on ne s’annonce pas en tant que syndicat.
 
Est-ce un hasard du calendrier ?
 
Au niveau national, on nous a demandés de nous rassembler devant les palais de justice tous les mardis. On le fait aujourd’hui et on le fera les mardis suivants si cela s’avère nécessaire. Les syndicats seront reçus mercredi par le Président de la République.
 
Ferez-vous partie de la manifestation prévue mercredi ?
 
Non, nous ne faisons pas de récupération, ni de marche. Pour nous, c’est ici et maintenant.

 

Les sapeurs-pompiers ont tenu à être présents lors de cette manifestation, notamment Ludovic Payet, représentant SNSPP FO présent à titre personnel.
 
Pourquoi avez-vous tenu à être présents à titre personnel aujourd’hui ?
 
Quand nous avons dénoncé il y a quelques mois les violences accompagnant nos interventions au Port, le syndicat Alliance nous a soutenus devant la Préfecture. Suite à cela, des actions ont été mises en place et nous avons moins de soucis à travailler.
 
On rend la pareille à nos amis policiers. Pour toute intervention voie publique, on est censés être protégés par les policiers. Si eux-mêmes ne se sentent plus protégés, cela aura des répercussions sur nos interventions.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Les journalistes du Quotidien campent devant le tribunal

Une vingtaine de journalistes du Quotidien de La Réunion se sont installés devant le tribunal judiciaire de Saint-Denis. Une décision est attendue ce mercredi sur le sort du média placé en liquidation judiciaire depuis le 4 octobre.

Débrayage des préparateurs en pharmacie au CHOR

Une vingtaine de préparateurs en pharmacie hospitalière ont manifesté leur colère ce jeudi et ont pris part au mouvement de grogne nationale. Ils demandent notamment une révision des échelons et l’officialisation du diplôme d’État.

L’avenir du Quotidien de La Réunion entre les mains du tribunal de commerce

Alfred Chane-Pane et Henri Nijdam ont défendu leur projet respectif de reprise du Quotidien, mercredi après-midi à la barre du tribunal de commerce de Saint-Denis. Le premier a fait valoir le fait qu’il détenait une imprimerie ultra-moderne, tandis que le second a rehaussé son compte courant d’associés à 1,5 million d’euros. Le délibéré interviendra le 3 avril.