
Patrice Atchicanon de la CGT EDF attend les fruits de la

Application pleine et entière de la surrémunération à hauteur de 55 % ou pas ? Telle est la question que poseront cet après-midi (à partir de 14h métropole) les syndicalistes des acteurs inter-Dom de la production électrique. Plusieurs départements d'Outre-mer sont engagés dans cette revendication.
"Une sorte de médiation"
Côté Réunion, Patrick Hoarau, secrétaire général de la CGT EDF, Joël Didat, délégué syndical de la centrale thermique de Bois-Rouge, et Jean-Michel Lefèvre, délégué CGT au Gol, feront entendre la voix de leurs collègues respectifs. La Centrale thermique du Moule en Guadeloupe sera, elle, représentée par Jimmy Télémaque (délégué syndical de la CGTG énergie), enfin Jean-Luc Sylvain aura la charge de représenter la Fédération de l'Energie.
Au carrefour des discussions est attendue la levée des interrogations des employés des sites de production concernant cette fameuse prime de vie chère inscrite entre les lignes du statut du personnel IEG (pour Industrie Électrique et Gazière). Un détail du statut qui, s'il venait à être confirmé par les différentes directions de la Séchilienne et d'EDF au niveau national, ferait passer cette surrémunération des agents de 25 à 55%".
"Le but de la réunion de cet après-midi est d'échanger nos arguments. C'est une sorte de médiation", rapporte Patrice Atchicanon, secrétaire général adjoint de la CGTR EDF. "Eux, de leur côté, ils auront sans doute approfondi le problème que nous leur soumettons depuis des mois", rappelle-t-il sans omettre que la réunion de cet après-midi renverra peut-être les acteurs dos à dos.
Le Conseil d'État viendra sans doute en arbitre
"Nous attendons toujours les conclusions du recours en interprétation fait devant le Conseil d'Etat". Ce qui pourrait signifier a priori un statu quo à l'issue de cette nouvelle discussion.
Aux dernières nouvelles, selon Patrice Atchicanon, EDF se serait joint à la Séchilienne dans le complément d'écriture du fameux statut des IEG afin d'éclairer le Conseil d'État qui devait rendre son avis dans les trois mois. Mais dès ce soir, les syndicalistes réunionnais auront déjà une tendance de ce que leurs directions nationales respectives sont prêtes à lâcher, arguments contre arguments.