Les agressions subies par des collègues de métropole n'ont été que l'élément déclencheur. Les organisations syndicales pénitentiaires ont engagé depuis ce lundi matin un nouveau bras de fer avec le ministère de la Justice pour des revendications qui datent.
Les centres pénitentiaires du Port et de Saint-Pierre étaient bloqués ce matin entre 6H et 9H. Au Port, c'est le syndicat Force ouvrière qui a maintenu le piquet de la manifestation. Au vu de leur statut, qui ne permet pas d'entrer en grève, c'est le personnel en repos qui a symboliquement empêché l'entrée au centre de détention.
Les violences perpétrées contre les surveillants ces dernières semaines dans l'Hexagone viennent ainsi s'ajouter aux revendications non solutionnées ces dernières années. "Nous réclamons une évolution statutaire attendue depuis des années et une évolution indemnitaire", résume Willy Saïd, secrétaire national FO pénitentiaire. Le Réunionnais, actuellement en congés bonifiés dans son île, travaille au centre pénitentiaire du Val d'Arcy dans le 78. Il est venu prêter main forte à ses collègues de La Réunion lors de cette semaine importante qui se profile. En effet, pendant trois jours, les trois prisons de l'île seront bloquées tour à tour chaque matin. "Et ça continuera au-delà de trois jours s'il le faut", promettent les syndicats.
Mercredi devant Domenjod
"Un surveillant qui débute touche 1300 euros en région parisienne. Comment peut-on s'en sortir avec 1300 euros en région parisienne ?", illustre Christian Noël, secrétaire départemental FO. Le militant syndical prône une revalorisation de traitement débutant au minimum à 1800 voire 2000 euros.
Cette revalorisation au niveau du traitement dans la fonction publique irait de paire selon lui avec l'évolution statutaire. Les surveillants devraient passer en catégorie B, "comme cela a été le cas pour nos confrères de la police nationale", évoquent-ils. Aujourd'hui, les surveillants font partie de la catégorie C.
Mercredi, une grande mobilisation, avec les trois composantes de l'intersyndicale cette fois (FO, CGTR, UFAP) est attendue devant le CD de Domenjod.
Les centres pénitentiaires du Port et de Saint-Pierre étaient bloqués ce matin entre 6H et 9H. Au Port, c'est le syndicat Force ouvrière qui a maintenu le piquet de la manifestation. Au vu de leur statut, qui ne permet pas d'entrer en grève, c'est le personnel en repos qui a symboliquement empêché l'entrée au centre de détention.
Les violences perpétrées contre les surveillants ces dernières semaines dans l'Hexagone viennent ainsi s'ajouter aux revendications non solutionnées ces dernières années. "Nous réclamons une évolution statutaire attendue depuis des années et une évolution indemnitaire", résume Willy Saïd, secrétaire national FO pénitentiaire. Le Réunionnais, actuellement en congés bonifiés dans son île, travaille au centre pénitentiaire du Val d'Arcy dans le 78. Il est venu prêter main forte à ses collègues de La Réunion lors de cette semaine importante qui se profile. En effet, pendant trois jours, les trois prisons de l'île seront bloquées tour à tour chaque matin. "Et ça continuera au-delà de trois jours s'il le faut", promettent les syndicats.
Mercredi devant Domenjod
"Un surveillant qui débute touche 1300 euros en région parisienne. Comment peut-on s'en sortir avec 1300 euros en région parisienne ?", illustre Christian Noël, secrétaire départemental FO. Le militant syndical prône une revalorisation de traitement débutant au minimum à 1800 voire 2000 euros.
Cette revalorisation au niveau du traitement dans la fonction publique irait de paire selon lui avec l'évolution statutaire. Les surveillants devraient passer en catégorie B, "comme cela a été le cas pour nos confrères de la police nationale", évoquent-ils. Aujourd'hui, les surveillants font partie de la catégorie C.
Mercredi, une grande mobilisation, avec les trois composantes de l'intersyndicale cette fois (FO, CGTR, UFAP) est attendue devant le CD de Domenjod.