
Nombre de stations-services resteront fermées demain matin. Non pas parce que leurs gérants seront en grève, mais tout simplement parce que leurs citernes seront vides. Et le resteront...
En cette fin de week-end, il n'y a plus une goutte de gasoil de disponible dans toute l'ile et pratiquement plus de super.
Les grévistes de la SRPP avaient annoncé qu'ils laisseraient sortir chaque jour une quarantaine de camions-citernes des dépôts du Port, alors qu'il en faut normalement le double pour que les stations soient correctement approvisionnées. Mais dans la pratique, en raison du temps nécessaire pour remplir les camions, moins d'une vingtaine ont réellement pu approvisionner les stations. D'où la pénurie actuelle.
D'autant que, dès qu'un camion-citerne est repéré dans une station, tout le monde se précipite, même ceux dont le réservoir est quasiment plein. Et très vite, la station se retrouve à sec, comme les autres...
Les gérants sont les premiers à se plaindre de cette situation car ils ne vendent plus rien, tout en étant obligés de continuer à payer leurs personnels. Et ce ne sont pas les quelques produits vendus dans les boutiques qui leur permettront d'équilibrer leurs comptes.
La colère commence donc à gronder et ils sont nombreux, sous couvert d'anonymat, à souhaiter une intervention -musclée si nécessaire- de la préfecture pour libérer l'approvisionnement de leurs stations.
Lors d'une réunion de l'ensemble des gérants qui s'est déroulée ce soir, ils ont décidé d'attendre jusqu'à demain avant de prendre une éventuelle décision concernant une grève. Mais dès demain matin, ils vont demander au Préfet de prendre des dispositions pour trouver une solution. Et ils lanceront un appel aux présidents de collectivités et de chambres consulaires. "La situation ne peut plus durer", ont-ils été unanimes à affirmer.
Pendant ce temps-là, les négociations à la SRPP entre la direction et les grévistes sont au point mort. Aucune réunion ne s'est tenue ce week-end. Demain est un autre jour...
En cette fin de week-end, il n'y a plus une goutte de gasoil de disponible dans toute l'ile et pratiquement plus de super.
Les grévistes de la SRPP avaient annoncé qu'ils laisseraient sortir chaque jour une quarantaine de camions-citernes des dépôts du Port, alors qu'il en faut normalement le double pour que les stations soient correctement approvisionnées. Mais dans la pratique, en raison du temps nécessaire pour remplir les camions, moins d'une vingtaine ont réellement pu approvisionner les stations. D'où la pénurie actuelle.
D'autant que, dès qu'un camion-citerne est repéré dans une station, tout le monde se précipite, même ceux dont le réservoir est quasiment plein. Et très vite, la station se retrouve à sec, comme les autres...
Les gérants sont les premiers à se plaindre de cette situation car ils ne vendent plus rien, tout en étant obligés de continuer à payer leurs personnels. Et ce ne sont pas les quelques produits vendus dans les boutiques qui leur permettront d'équilibrer leurs comptes.
La colère commence donc à gronder et ils sont nombreux, sous couvert d'anonymat, à souhaiter une intervention -musclée si nécessaire- de la préfecture pour libérer l'approvisionnement de leurs stations.
Lors d'une réunion de l'ensemble des gérants qui s'est déroulée ce soir, ils ont décidé d'attendre jusqu'à demain avant de prendre une éventuelle décision concernant une grève. Mais dès demain matin, ils vont demander au Préfet de prendre des dispositions pour trouver une solution. Et ils lanceront un appel aux présidents de collectivités et de chambres consulaires. "La situation ne peut plus durer", ont-ils été unanimes à affirmer.
Pendant ce temps-là, les négociations à la SRPP entre la direction et les grévistes sont au point mort. Aucune réunion ne s'est tenue ce week-end. Demain est un autre jour...