

"Nous avons assisté à des meetings de Sandra Sinimalé mais nous ne sommes pas des militants", affirme Lydie Louise, porte-parole des familles squatteuses de l'Éperon. Confirmant les éléments apportés vendredi dernier dans le JIR sous le titre "les dessous politiques de l'affaire des squatteurs", celle-ci tente malgré tout de minimiser leur implication.
"Nous avons assisté à des réunions comme ça, mais c'est tout ! Personne ne nous a dit de venir protester devant la mairie. Après tout, c'est au maire en place de faire son travail, ce n'est ni les Sinimalé, ni Thien Ah Koon, ni à un autre élu de le faire mais bien à madame Bello".
Concernant une altercation qui aurait eu lieu durant la campagne des cantonales, Lydie Louise apporte sa version des faits. "La soeur de la candidate Pascaline Chéreau-Némazine nous a foncé dessus. Ensuite, devant nous, elle a passé un coup de fil à mon père qui travaille à la mairie depuis 20 ans en disant qu'ils allaient arranger notre cas".
"Familles hors-la-loi"
Au-delà de ces faits de campagne, les familles retrouvent dès ce matin leur point de chute... devant l'hôtel de ville saint-paulois. "Depuis jeudi nous avons tenté de calmer le jeu mais ce matin nous venons protester contre les propos du 1er adjoint (Jean-Marc Gamarus, ndlr) qui est passé sur Radio Freedom jeudi dernier et nous a traité de "familles hors-la-loi et de sans papier". Il nous a rabaissé, nous les femmes. On a nos droits. On dit simplement ne nous rabaissez pas, c'est inutile de monter les uns contre les autres".
Plus calmement, la porte-parole affirme que certaines familles ont rendez-vous ce lundi avec la SIDR, les autres iront se rappeler au bon souvenir de la députée-maire Huguette Bello.