Selon un rapport du FBI et du département de la sécurité intérieure américain, le système d’exploitation mobile de Google, Android, qui équipe la majorité des smartphones dans le monde, est la cible privilégiée des attaques de logiciels malveillants (« malwares »).
De l’ensemble des attaques malicieuses répertoriées par l’étude, 79% sont intervenues sur un dispositif Android alors que pendant ce temps, iOS d’Apple n’enregistrait que 0.7% de risques et Windows Mobile 0,3%.
Le rapport de l’étude blâme la sécurité d’Android pour son côté open source, qui avait justement fait son énorme succès. Les chevaux de Troie envoyés par SMS représentent à eux seuls 50 % des malwares sur les versions les plus anciennes d’Android qui souffrent évidemment beaucoup plus de ce côté.
Suivent les rootkits (logiciels dont le but est d’obtenir un accès furtif aux données plus ou moins sensibles du téléphone) et les faux sites Google Play (accès à toutes les données du téléphone).
Entre mars 2012 et mars 2013, les logiciels malveillants pour mobile ont connu une augmentation de 614%.