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Les « serial-chèqueurs » font le plein de fast-food et de bouteilles de champagne

Véritables "Bonnie and Clyde" des supermarchés, un couple d’escrocs a été condamné par le tribunal correctionnel à rembourser une dette pharaonique contractée en à peine cinq jours.

Ecrit par zinfos974 – le mardi 03 octobre 2017 à 20H12
Pourquoi travailler lorsque l’on peut tout simplement ouvrir un compte sans provisions et signer des chèques en bois? C’est le raisonnement que Gaëtan Payet, 21 ans a dû se tenir avant de mener à bien son expédition de shopping compulsif et illégal.

Accompagné de sa chère et tendre, Mickaëlle Souprayen Ramaye, le couple a mené une véritable razzia systématique dans plusieurs enseignes pendant cinq jours, entre le 1er et le 5 août 2014.

Tous les grands centres commerciaux de l’île y sont passés: Carrefour, Jumbo, Leclerc. A chaque fois pour plusieurs milliers d’euros. Les enseignes Autour de bébé, Ravate, Kaporal, Sport 2000, Only, Audio Plus, But et Bourbon Pièces Autos ne sont pas en reste. Toutes auront en leur possession un autographe sans valeur de Gaëtan Payet.

Ils « dépensent » 54.000 euros en cinq jours tout autour de l’île

L’ambition démesurée du couple, affamé par leur course folle les mènera même aux portes du Mac Donald’s et du Quick… En tout, 38 chèques en bois ont été signés, pour un montant total de plus de 54.000 euros. « En opérant dans un délai très court, ils ont soustrait tout temps de réaction aux boutiques et magasins », observe la Procureure Marie-France Coroller.

21 bouteilles de champagne… On est loin des biens de première nécessité

Le couple repart ainsi avec, dans son panier à provisions, des vélos de compétition, plusieurs home cinémas, des consoles de jeu, des télévisions… et 21 bouteilles de champagne. « C’est bien au delà de ce dont un être humain à besoin pour simplement s’hydrater ! » ironise la magistrate.

En dehors des biens de consommation courante, le couple espérait ainsi revendre le surplus sur « Le Bon Coin » et à l’enseigne Cash Converters pour se « faire une petite monnaie », selon leurs dépositions.

Gaëtan Payet et Mickaëlle Souprayen Ramaye savaient ce qu’ils faisaient, comme le souligne l’avocate d’une partie civile. D’ailleurs, la compagne est également concernée par une autre affaire de chèque sans provisions datant de 2015. « Ce n’est pas qu’une affaire de chèques sans provisions. Il n’avait pas du tout l’intention d’honorer ses achats, c’est devenu un mode de fonctionnement », déplore-t-elle.

Gaëtan Payet n’en est pas à son coup d’essai. Connu pour escroquerie, il a d’ailleurs reconnu ces faits pendant une garde à vue … pour un autre motif.

Sa compagne et lui ne se sont pas présentés à l’audience, mais ont tout de même été condamnés à un an de prison avec sursis accompagné d’une mise à l’épreuve de deux ans, avec obligation d’indemniser la partie civile et de travailler.

 

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