
Les scientifiques de l'université britannique d'Exeter pourraient bien avoir révolutionné notre compréhension des mécanismes menant à l'extinction d'espèces. Lors d'une expérience, ils ont placé dans un bocal deux espèces de pucerons et les deux types de guèpes qui s'en nourrissent respectivement et dans un autre les deux espèces de pucerons mais une seule des espèces de guèpes.
En quelques semaines, ils ont observé une évolution sensiblement différente des deux bocaux: dans celui contenant les deux espèces de guèpes, elles prospéraient toutes deux, régulant leurs proies respectives. Dans celui contenant une seule espèce de guèpes, les pucerons sans prédateurs sont rapidement devenus si nombreux qu'ils ont conduit l'autre espèce à l'extinction en s'accaparant les ressources, ce qui a à son tour conduit la population de guèpes à la famine.
Cette expérience permet de démontrer une intuition qu'avait la communauté scientifique sans avoir pu la prouver: les prédateurs n'agissent pas séparément et ont besoin les uns des autres pour assurer l'équilibre de l'écosystème. La disparition d'une espèce de prédateur peut donc entraîner rapidement celle des autres prédateurs de l'écosystème.
Cela signifie qu'une nouvelle approche de la protection des espèces menacées doit être envisagée, une dans laquelle la survie d'une espèce doit être appréhendée en relation avec l'intégralité de son écosystème et plus seulement avec ses proies et ses prédateurs.
En quelques semaines, ils ont observé une évolution sensiblement différente des deux bocaux: dans celui contenant les deux espèces de guèpes, elles prospéraient toutes deux, régulant leurs proies respectives. Dans celui contenant une seule espèce de guèpes, les pucerons sans prédateurs sont rapidement devenus si nombreux qu'ils ont conduit l'autre espèce à l'extinction en s'accaparant les ressources, ce qui a à son tour conduit la population de guèpes à la famine.
Cette expérience permet de démontrer une intuition qu'avait la communauté scientifique sans avoir pu la prouver: les prédateurs n'agissent pas séparément et ont besoin les uns des autres pour assurer l'équilibre de l'écosystème. La disparition d'une espèce de prédateur peut donc entraîner rapidement celle des autres prédateurs de l'écosystème.
Cela signifie qu'une nouvelle approche de la protection des espèces menacées doit être envisagée, une dans laquelle la survie d'une espèce doit être appréhendée en relation avec l'intégralité de son écosystème et plus seulement avec ses proies et ses prédateurs.